Côte-d’Ivoire – présentation du courant « Humaniste » un FPI plus social et humaniste

FPI

Contribution
Voici le discours de M. Claudel Guigui

Communication de M. Claudel GUIGUI/ Paris 19 avril 2014.

Camarade militante, camarade militant du Front Populaire Ivoirien.
Chers compatriotes de la diaspora
Amis de la Côte d’ivoire,

C’est pour moi un jour heureux, ce samedi 19 avril 2014, en prenant la parole devant cet auguste Assemblée pour dire enfin, les vrais sentiments qui m’animent depuis un moment au sein de notre famille politique. J’ai cité le Front populaire Ivoirien.
Oui, en vérité, pour moi qui suis entré en politique depuis de longues années en choisissant de militer à Gauche et principalement au FPI en Côte d’Ivoire puis en France, il m’ait parfois apparu de me poser un certains nombre de questions : Pourquoi militer dans un parti politique ? Que dois-je attendre de la politique et qu’ai-je à offrir en militant dans un parti politique.

Chers camarades militantes et militants du Front Populaire Ivoirien, toutes ces questions susmentionnées ont trouvé des réponses avec le Front Populaire Ivoirien. Depuis 1990, année de son officialisation, notre parti après s’être battu pour obtenir la pluralité politique en Côte d’Ivoire a décidé de bâtir notre cher pays sous le projet de la « Refondation ». Quel espoir cela a suscité pour un pays qui faisait ses premiers pas en démocratie ! Là où le peuple devrait être au centre de toutes les décisions dans le seul but de son émancipation et son épanouissement.

Seulement, voilà qu’à peine nous prenions les reines du pouvoir, 1 ans après qu’une rébellion prenait une partie du pays en otage.
Camarade militante et militant, compatriotes ivoiriens de la diaspora, Amis de la Côte d’ivoire,

Qui de nous n’a pas été meurtri dans sa chair dès lors ? Mais notre pays avec à sa tête le FPI, incarné par le président Laurent Gbagbo était débout comme un seul Homme et a résisté à cette imposture en maitrisant la majeure partie du pays. Celle située dans sa partie Sud. Et malgré les pillages des ressources communes dans la partie nord, la Côte d’Ivoire n’a jamais dérogé à ses engagements internationaux et nationaux.
Notre parti le FPI, malgré des coups reçus de toute part a maintenu sa flamme. Du moins par endroit.

Malheureusement, c’est pendant que nous traversions ce périple avec courage, alors que la communauté internationale nous avait tourné le dos, que le diable rentrait dans la maison.
Notre parti dirigé alors par le camarade Pascal Affi Nguessan, que je profite de rendre hommage ici solennellement était obligé d’être sur plusieurs fronts. Partagé entre les règlements de la crise politico-militaire engagée avec les rebelles du nord et la gestion du pays en s’appuyant sur les seules ressources du Sud, le FPI a par moment pêché.
Oui, j’entends dans la salle des murmures. Vous avez raison. Je le sais. L’heure n’est pas encore au bilan. Et je vous ferai l’économie de notre échec surtout dans la mise sur pied de la réforme de la filière café-cacao. Et dont une partie des dividendes devraient soutenir le vaste projet de la « Refondation » cher à notre parti. L’école gratuite, l’Assurance Maladie universelle, le grand Abidjan ect…

Chers camarades militantes et militants du Front populaire ivoiriens
Si j’ai appris au FPI, une conduite, c’est bien l’ouverture du débat.

Il est inacceptable que nous prônions le multipartisme, la pluralité politique et que nous refusions les débats contradictoires au sein même du parti.
En venant ici cet après midi, ils sont nombreux les amis qui m’ont dit, Claudel Guigui fait attention à ce que tu vas dire. Et surtout n’attaque pas le FPI.
J’ai même lu sur les réseaux sociaux que le président Affi va porter plainte contre les initiateurs du courant « Humaniste ». Et que la représentation du parti en France n’aurait jamais été informée. Bref.

Camarade militante, camarade militant du Front populaire ivoirien, je crois que mes prédécesseurs l’ont suffisamment dit. La justification de la naissance d’un courant au sein de notre parti.
Pour ma part, je voudrais ici faire le pari avec vous que sans une réelle redynamisation de notre appareil politique, nous risquons de rater bien d’autres grands rendez-vous de l’histoire.

Et si le président Laurent Gbagbo malgré sa nette vision politique en vue de sortir les ivoiriens de l’ignorance, de la médiocrité et de la pauvreté en leur proposant un projet bâti sur l’humanisme, celui-ci n’a pas véritablement été suivi ni à l’extérieur mais aussi au sein de son parti le FPI, il reviendrait donc à une autre frange de notre famille politique de reprendre les choses là où il l’a laissé.

Oui, camarade militante et militant, nous avons le devoir et l’obligation de donner un coup d’accélérateur à notre parti. Ce parti là qui fut et continue d’être le fer de lance de la démocratie en Côte d’ivoire. Nous avons le devoir de construire un monde meilleur pour nos militants mais aussi pour tous les ivoiriens en général.
Notre parti, nos idéaux, notre projet de société doivent s’exporter et servir de cas d’école pour les autres peuples d’Afrique.
Pour cela nous devons continuer à répandre les enseignements reçus de notre guide politique, le président Laurent Gbagbo qui bien qu’enfermer injustement nous regarde et continue de faire confiance à son parti et à ses dirigeants.

Oui, frères et sœurs de la diaspora, nous avons un potentiel humain et économique pour faire de notre parti un grand parti.
Et je voudrais ici prendre l’engagement devant vous, moi Claudel GUIGUI de faire du FPI un parti dont la flamme ne s’éteindra jamais malgré les multiples tentations du moment.

Et c’est avec vous, ensemble que nous ferons du FPI, un parti qui compte désormais dans le concert des nations. Voilà pourquoi, j’invite chacun de vous à méditer sur la naissance de ce courant, qui ne vient pas fragiliser notre parti comme certains veuillent nous le faire croire, mais au contraire lui redonner toutes ses lettres et son esprit d’un parti de Gauche, plus social et plus humaniste mais aussi un parti de gauche qui ose en posant des actes allant dans le sens non seulement du changement mais de l’épanouissement de l’être humain.

En tout cas, je suis heureux que beaucoup de camarades aient compris ce message en nous rejoignant depuis la création du courant le 30 mars 2014 à Bonoua et j’espère qu’au sortie de cette cérémonie, c’est la main dans la main que nous agirons pour redynamiser notre parti.

Vive la Côte d’Ivoire
Vive le FPI
Vive le président Laurent Gbagbo
Je vous remercie.

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