« Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu », a déclaré le chef de l’Etat.
François Hollande, vendredi 18 avril à Clermont-Ferrand. (THIERRY ZOCCOLAN/AFP) François Hollande, vendredi 18 avril à Clermont-Ferrand. (THIERRY ZOCCOLAN/AFP)
Cette petite phrase de François Hollande risque de faire beaucoup jaser. Le chef de l’Etat a déclaré vendredi 18 avril n’avoir « aucune raison d’être candidat » à un deuxième mandat si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, lors d’une visite de Michelin à Clermont-Ferrand.
Si le chômage ne baisse pas d’ici à 2017, je n’ai, ou aucune raison d’être candidat, ou aucune chance d’être réélu. »
C’est ce qu’a déclaré le chef de l’Etat lors d’un déjeuner avec une vingtaine de salariés, de dirigeants et de syndicalistes de Michelin.
Il répondait à l’un d’eux qui l’interrogeait sur le chômage. François Hollande a rappelé que l’emploi était sa « priorité » et tout particulièrement l’emploi des jeunes. « On va y mettre toute notre énergie parce qu’il n’y a pas d’autre enjeu », a-t-il ajouté.
C’est la première fois que le président de la République évoque aussi clairement son avenir et ses intentions pour la présidentielle de 2017.
Cet engagement en rappelle un autre puisque Nicolas Sarkozy s’était engagée lui aussi en 2007 lors de l’émission « A vous de juger » sur 5% de chômeurs à la fin de son quinquennat, et conseillait aux Français d’en « tirer les conséquences » s’il finissait à 10%. Le chômage frôlait les 10% en 2012, ce qui n’a pas empêché Nicolas Sarkozy de se représenter à la présidentielle malgré son échec sur la question du chômage.
Par Le Nouvel Observateur
(Avec AFP)
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