Côte-d’Ivoire le CNP lève les suspensions de…Aujourd’hui, le Quotidien d’Abidjan et le Temps

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Le Conseil national de la presse ivoirienne lève sa suspension infligée à trois quotidiens

Par Patrice Allégbé

Le Conseil national de la presse (CNP) en Côte d’Ivoire a levé vendredi la suspension pour « 12 parutions » qu’elle a infligé aux journaux « Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan et Le Temps », lundi, suite à des « recours gracieux » introduit auprès de cet organe régulateur, selon un communiqué.

Ces journaux, « Aujourd’hui, Le Quotidien d’Abidjan et Le Temps », notamment proches de l’opposition, avaient été suspendus pour avoir traité le président Alassane Ouattara de « dictateur ».

Le texte n’évoque pas le cas de l’hebdomadaire satirique Bol’kotch, également proche de l’opposition, suspendu pour « quatre parutions » après avoir publié dans l’un de ses numéros une caricature de M. Ouattara le présentant avec « les traits du visage exagérément déformés ».

Quant au quotidien Soir Info (indépendant), il a vu son recours gracieux rejeté. Ce journal, était interdit de publication pendant trois jours, pour avoir rapporté les propos d’un expert congolais qui s’est prononcé sur le virus Ebola, dans son édition de samedi 5 au dimanche 6 avril 2014, soutenant que « la consommation de la viande de brousse est sans danger ».

Pour le Cnp, « cette Une non opportune et non nuancée a pris le contre-pied du communiqué du gouvernement interdisant la consommation de la viande de brousse dans le cadre de la prévention contre la fièvre Ebola », qui sévit en Guinée, un pays voisin de la Côte d’Ivoire.

Dans sa requête, le quotidien Soir Info évoque, entre autre, « le caractère régulier de sa Une qui ne viole aucunement règle professionnelle », soulignant qu’en 20 ans d’existence, l’entreprise de presse « n’a jamais écopé d’une sanction de second degré, en conséquence un avertissement ou un blâme aurait été judicieux ».

Les termes du recours de Soir Info « n’ont cependant pas agréés le Conseil qui a estimé que la faute commise était en elle-même suffisamment grave, en ce qu’elle touchait à la santé publique », indique le communiqué du Cnp.

Le Conseil national de la presse, structure de régulation de la presse écrite en Côte d’Ivoire, avait suspendu quatre quotidiens et un hebdomadaire pour des faits qu’il qualifie de « graves manquements ».

PAL/GBK
Alerte-info.net

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