Nul ne peut expliquer l’acte fou posé par Samson Akuta. Ce ressortissant ghanéen a sauvagement égorgé son épouse dans la nuit du jeudi 10 au vendredi 11 avril 2014, avant de tenter de se donner la mort. Mais que s’est-il passé pour qu’un homme puisse en arriver là, avec une femme avec laquelle il a vécue depuis plus de deux décennies ? Selon des témoins, les choses se sont compliquées entre Samson Akuta et sa dulcinée début mars 2014. L’époux a commencé à soupçonner sa compagne d’entretenir des relations extra-conjugales. Cette suspicion a eu naturellement pour effet d’empoisonner la vie du couple jadis exemplaire selon les riverains. Le voisinage n’était plus épargné des querelles et autres bagarres courantes dans le ménage devenu tumultueux et infernal. Le jeudi 10 avril, après une journée de dur labeur, Elisabeth Larbah, part se coucher plus tôt que d’habitude. Ayant en tête un funeste projet, Samson Akuta s’est levé tard dans la nuit au moment où la maisonnée était plongée dans les bras de Morphée ; divinité, du sommeil, pour mettre à exécution son lugubre plan. A l’aide d’une machette qu’il a aiguisée quelques heures, au paravent il a asséné plusieurs coups à sa femme. Celleci perd connaissance, le sicaire tente de décapiter sa victime en faisant de larges ouvertures dans son cou. Revenu à la réalité par un bruit, le tueur s’est rendu compte de la gravité de son acte, Samson. Akuta opte alors pour le suicide, il se sectionne les veines, puis tente de s’égorger. Tiré des bras de Morphée, par les bruits émis par son père, le fils aîné se dirige au salon et découvre l’horreur. Affolé, il a alerté le voisinage. Suite à un coup de fil anonyme, les éléments du 6ème arrondissement, se sont déportés sur les lieux. Le corps de Elisabeth Larbah sans vie, a été conduit à la morgue de Treichville pour la conservation. Quant au mari assassin, il a été transféré au service des Urgences du Centre hospitalier de Yopougon. Aux dernières nouvelles, sa vie ne serait pas en danger. Dans quelques jours, il sera présenté à un juge pour répondre de ses actes.
L’Intelligent d’Abidjan
A. Ahoussou
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