RFI
En Côte d’Ivoire, le gouvernement a adopté la semaine dernière un projet de loi sur la mise sur pied de la nouvelle Commission électorale indépendante, une réforme que tous les acteurs politiques de l’opposition et la société civile demandaient depuis au moins deux ans.
La dissolution de la Commission électorale indépendante (CEI) qui avait organisé la présidentielle de 2010, les législatives de 2011 et les élections municipales et régionales couplées de 2013, faisait partie des grandes revendications de l’opposition.
La réforme annoncée la semaine dernière par le gouvernement fait état d’une CEI composée de 13 membres au lieu de 31 précédemment, avec la part du lion réservée au pouvoir –sept membres sur les 13, contre trois seulement à l’opposition et trois à la société civile.
Le texte adopté par le gouvernement doit encore être soumis au débat et au vote du Parlement. Un texte que dénonce l’opposition. « L’initiative a été prise de façon solitaire par le gouvernement, sans consulter l’opposition, affirme le 2ème vice-président de l’Alliance des forces démocratiques, Daniel Aka Ahizi. Les éléments qui apparaissent dans le texte ne nous conviennent pas. Nous avons des propositions pour faire avancer ce texte dans le sens du consensus ».
Composée d’une douzaine de partis de l’opposition, l’Alliance des forces démocratiques, dont fait partie le FPI, doit se retrouver ce mercredi 16 avril pour adopter une proposition à soumettre au gouvernement. Selon une source au sein de la nouvelle plateforme de l’opposition, l’Alliance voudrait une CEI de 15 membres : quatre pour le pouvoir, quatre pour l’opposition, quatre pour la société civile et trois représentants des ministères techniques, mais privés du droit de délibération.
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