Hervé d’Anvers
Le mardi 8 avril dernier, s’est tenu au siège du PNDC, un atelier visant à présenter la composante Micro finance du Projet de Reconstruction Post Conflit et de Développement Communautaire (PRPC-DC) dans le District des Montagnes aux systèmes financiers décentralisés. Il s’agissait pour le Dr Messan Fulgence, coordonateur national du Programme National de Développement Communautaire (Pndc) et ses collaborateurs de montrer les mécanismes et rouages à maîtriser pour pouvoir bénéficier de l’appui de la Banque Islamique de Développement (BID). Il a valu alors montrer à l’assistance, les opportunités de la Finance Islamique pour un pays comme la Côte d’Ivoire, qui sort de l’ornière et qui se veut émergent à l’horizon 2020.
Concernant ce volet, le conférencier, Dr Sylla a démontré avec habileté que la finance islamique est basée sur les principes de la Sharia qui imposent justice, équité et transparence. Et qu’elle se distingue des pratiques financières conventionnelles par une conception différente de la valeur du capital et du travail. Ainsi, ces pratiques mettent en avant l’éthique et la morale et puisent leurs sources dans la révélation divine et de la Sounnah tout en s’inspirant des pratiques économiques et financières à l’époque du prophète Mohamed. Une aubaine à saisir pour la Côte d’Ivoire, leader de la zone UEMOA. Même si les dispositions juridiques ne permettent pas encore la mise en œuvre véritable de ce système financier, il n’en demeure pas moins que la Banque Centrale y soit intéressée. Pour sûr, les procédures de financement imposées par la BID au PNDC sont presqu’achevées. Les populations vulnérables du District des Montagnes verront d’ici peu l’allègement des difficultés de leurs vécus quotidiens.
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