«La société civile ivoirienne face aux défis de son indépendance», tel est le thème du séminaire de remobilisation des organisations de la société civile, membres de la plus grande faîtière de Côte d’Ivoire. La Convention de la société civile ivoirienne, ouvert le mardi 8 avril 2014 à Cocody. Le coordonnateur national de la CSCI, Dr Christophe Kouamé a partagé «la vision citoyenne de la CSCI» qui, «entend travailler résolument avec l’Administration», afin de changer les paradigmes pour lutter contre «les adversaires que sont la corruption, la mauvaise gouvernance…». «Pour jouer son rôle d’éveil des consciences et d’interpellation du Gouvernement, les membres de la convention ont besoin d’être formés. L’indépendance constitue un défi pour ne pas être polarisé, c’est pourquoi nous avons souhaité, à travers ce thème, expliquer, ce que c’est que l’indépendance pour nous. Nous n’avons jamais pratiqué de palabres avec les autorités, nous savons que le 27 février notre séminaire a été annulé par le préfet de police qui a reconnu qu’il a été induit en erreur. Nous sommes donc allés vers les autorités pour leur donner l’information que nous avions un séminaire le 8 et le 9 avril 2014. Nous avons discuté jusqu’à 22 heures le lundi 7 avril, nous avons obtenu un cargo de la police pour sécuriser notre activité. C’est le lieu pour nous, de dire merci au ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko qui nous a envoyé un représentant et qui, a permis de mandater des agents pour assurer notre sécurité. Nous avons esté en justice contre les ex-dissidents dans toutes juridictions nationales et le contentieux se trouve actuellement à la Chambre administrative de la Cour suprême»,a révélé Dr Christophe Kouamé à propos de la crise qui secoue la CSCI depuis un an.
O. Dion
L’Intelligent d’Abidjan
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