1- Les larmes de Ségolène Royal le 9 octobre 2011
Ce soir-là, lors des primaires citoyennes, Ségolène Royal accuse le plus grand revers de sa carrière politique. Avec 6,5% des voix (devant M. Valls malgré tout), elle se retrouve derrière M. Aubry (30,4%) et même A. Montebourg (17,1%). Face caméras, Ségolène Royal craque. Sur le marché politique, la marque «Ségolène» vit alors sa phase de déclin.
2- Le tweet-assassin de Valérie Trierweiler le 12 juin 2012
La compagne du président de la République soutient officiellement sur Twitter le dissident socialiste Olivier Falorni, alors adversaire de Ségolène Royal aux législatives à La Rochelle. Nouveau coup dur. «Trop c’est trop», «je ne suis pas un robot» dira-t-elle lors d’une allocution avec ses militants. Elle conclura néanmoins qu’elle «n’a pas le droit de se laisser abattre».
3- Le nouveau coup médiatique le 24 octobre 2013
Posant en «liberté guidant le peuple», Ségolène Royal fait parler d’elle à nouveau dans la sphère médiatico-politique signant habilement son retour sur la thématique du «courage en politique». En accroche presque publicitaire de la double page, «Osez Mr le Président» se lit, avec le recul maintenant, comme une proposition de sa part pour entrer au gouvernement. Ségolène ose, tente, occupe l’espace médiatique à défaut d’existence politique sur le premier plan.
4- La posture politique de combat le 30 mars 2014
Vêtue de bleu par provocation sans doute, Ségolène Royal se présente sur les plateaux de télévision au soir du 2nd tour des municipales dans une posture de combat et avec une volonté de «changement de rythme et de méthode». «Je veux un gouvernement de combat» dira-t-elle dans une tonalité très présidentielle. Le lendemain, les mêmes mots seront repris par F. Hollande dans l’allocution annonçant le remaniement de son gouvernement.
5- Le retour de Ségolène Royal le 02 avril 2014
Attendu par son staff depuis 2007, le retour de Ségolène Royal au premier plan va donc forcément être scénarisé à l’appui d’une image forte et d’une formule bien choisie pour attirer l’attention, créer l’événement et continuer de nourrir un peu plus la «marque» Royal.
Par François Belley
Lefigaro.fr
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