L e Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples (COJEP) a fait le choix responsable de l’alternance Démocratique par la « victoire aux mains nues ». C’est pourquoi, le COJEP s’est résolument et sincèrement engagé dans le processus de Réconciliation et de Paix. Dans cette optique, la direction du COJEP a pris toutes sortes d’initiatives, pour joindre l’acte à la parole. Sans répit, le COJEP a rencontré des représentations diplomatiques accréditées en Côted’Ivoire, des organisations de défense des droits de l’homme, les délégations de l’Union Africaine et de l’Union Européenne en Côted’Ivoire. D’autres rencontres avec les autorités, les guides religieux étaient prévues et une caravane nationale baptisée « du face à face, au côte à côte » devrait être lancée à l’issue du Conseil Politique ordinaire du 12 Avril prochain. Malgré cette volonté affichée et les propositions pertinentes de sortie de crise formulées par notre organisation, le régime d’Abidjan, au lieu d’entendre la voix du peuple, au lieu d’emprunter la voie du peuple, s’est montré plus réceptif à la voix de la communauté dite internationale en préférant se soumettre à leurs injonctions. Ainsi, après le président Laurent Gbagbo, la Côte-d’Ivoire vient de conduire un autre de ses fils loin de la mère patrie, sa terre natale.C’est dans ce contexte que le pouvoir vient d’interdire le meeting que le COJEP a programmé le Samedi 22 Mars dernier. Le transférant de Charles Blé Goudé à la CPI et cette attitude des autorités face au COJEP sont une réponse on ne peut plus claire qui doit finir de convaincre le COJEP et l’ensemble des ivoiriens que les autorités ivoiriennes ne font pas de la réconciliation nationale une priorité. Il n’y a pas meilleure façon de démontrer leur volonté de tordre le cou à la Réconciliation et à la Paix, après avoir enseveli la Démocratie. Par ailleurs, le régime Ouattara vient clairement d’indiquer au COJEP qu’il accorde à tort peu d’importance à la contribution du COJEP dans la recherche de la Paix et de la Cohésion sociale.
Au regard de ce qui précède, tout en gardant intacte sa volonté de réconciliation et de paix, le COJEP :
1- suspend toutes ses activités en cours, en particulier sa caravane nationale pour la réconciliation dénommée « du face à face, au côte à côte » ;
2- exige que les mandats d’arrêt encore sous scellés soient rendus publics, en vue du transfèrement sans délais de tous les pro-Ouattara visés par lesdits mandats d’arrêt ;
3- se réserve le droit de faire usage de tous les moyens démocratiques que lui confère la constitution ivoirienne, pour mettre fin au règne de l’injustice et de l’arbitraire et freiner la dictature rampante érigée en mode de gouvernance. Le COJEP ne saurait rester dans l’immobilisme, dans l’inaction, au risque de se faire complice de cet assassinat de la Démocratie et de la Réconciliation. Ensemble, nous devons agir pour restaurer la Justice et la Démocratie afin de ressusciter la réconciliation ;
4- convoque un Conseil Politique extraordinaire ce Samedi 29 Mars 2014, pour définir la conduite à tenir face à cette situation de blocage voulue par les autorités ivoiriennes ;
5- exhorte les militants et sympathisants du COJEP à se tenir constamment prêts et mobilisés et à rester à l’écoute des mots d’ordre à venir ;
6- appelle les démocrates ivoiriens et l’ensemble de la population à prendre leur responsabilité historique, pour ramener le régime Ouattara sur la voie du dialogue Républicain, sur le chemin de la Réconciliation et de la Paix ou au besoin l’y contraindre pour mettre fin à la violence, à l’oppression, à l’injustice et à la souffrance du peuple.
Pour la Justice et l’Egalité des peuples Agissons maintenant !
Que Dieu bénisse la Côte-d’Ivoire.
Fait, à Abidjan le 24 Mars 2014 POUR LE COMITÉ EXÉCUTIF DE CRISE BLY Roselin Président intérimaire du COJEP
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