Au-delà de l’indignation qu’il suscite dans l’opinion publique nationale, le transfèrement annoncé de Charles Blé Goudé à La Haye relance le débat sur la crédibilité et l’impartialité de la Cpi. Une juridiction qui se révèle chaque jour par ses actes comme un instrument de répression aux ordres des puissances occidentales impérialistes. Ces dernières s’en servent pour punir tous les dirigeants africains qui refusent de se soumettre. Malgré les dénégations de ses défenseurs, la Cpi n’a pas encore convaincu sur son indépendance et son impartialité. Bien au contraire, le tribunal de La Haye continue de se discréditer.
Et le dossier ivoirien apparaît comme un baromètre important pour prendre toute la mesure de l’injustice et de la partialité de la Cpi. Comment comprendre que, dans un conflit qui a opposé deux camps dont les acteurs ont été formellement identifiés, cette juridiction internationale s’acharne seulement sur un seul camp ? Tous les mandats d’arrêt émis jusque-là ne visent que Laurent Gbagbo et ses partisans pendant que les vrais criminels se prélassent en Côte d’Ivoire. La question qui pend aujourd’hui sur toutes les lèvres est de savoir quand l’on aura enfin des mandats d’arrêt dans le camp Ouattara. Vivement que la Cpi apporte une réponse concrète à cette question essentielle pour rassurer le monde entier sur sa capacité à gérer de façon équitable et impartiale le dossier ivoirien. Il suffira simplement au procureur Fatou Bensouda de dépoussiérer la liste des criminels du camp Ouattara déjà élaborée par son prédécesseur Luis Moreno Ocampo.
JKS
Notre Voie
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »331162078124″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Les commentaires sont fermés.