Par Liman Serge [Le Journal de Connection]
Dans un long article sur 3 pages dans sa dernière édition Nr. 2776 du 23 au 29 mars 2014, Jeune-Afrique s’évertue à denier tout véritable soutient à Charles Blé Goudé transféré à la Haye, sur décision du pouvoir d’Abidjan, après émission d’un mandat d’arrêt pour la CPI. Alors que selon plus observateurs en Côte-d’Ivoire, la décision de faire transférer Blé Goudé a plutôt renforcé le sentiment d’intérêts communs entre la machine du Front Populaire Ivoirien et son satellite le Cojep, Jeune-Afrique voit curieusement les choses différemment. «Sans que son sort ne suscite l’émoi de ces foules qu’il mobilisait jadis » parce-que «Blé Goudé a trahi dès avril 2011 en désertant avant l’assaut des Forces nouvelles la résidence de Laurent Gbagbo. Remarquons aussi que près de 3 ans après le fameux assaut, alors que même la presse locale néerlandaise citait en boucle hier [samedi] le rôle des soldats français dans l’arrestation de Laurent Gbagbo, Jeune-Afrique s’efforce curieusement de «manipuler» l’opinion en reprenant le refrain du pouvoir d’Abidjan, omettant de citer l’armée française durant ce fameux «assaut final » parti depuis le 43e Bima avant d’y associer les FRCI.
Laurent Gbagbo et Blé Goudé tenus loin l’un de l’autre
Encadré lu pour vous
Source : J.A. par Haby Niakaté et Joan Tilioune
(…) A la CPI, on se réjouit de la décision prise par Abidjan [transfèrement] dans le respect du statut de Rome. Selon nos sources, les greffiers de la CPI étaient sur place des le 20 mars pour organiser le transfèrement. A la Haye, Charles Blé Goudé devrait être placé dans le quartier des arrivants de la prison de Scheveningen. Loin de la cellule de Laurent Gbagbo.
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