La Crimée signe un accord d’entrée dans la Fédération de Russie (Poutine)
© RIA Novosti. Alexey Nikolskiy
La Russie et la Crimée ont signé un accord sur l’entrée de cette république autonome et de la ville de Sébastopol dans la Fédération de Russie.
L’accord a été signé par le président russe Vladimir Poutine, le président du Conseil suprême de Crimée Vladimir Konstantinov, le premier-ministre de la république autonome Sergueï Aksionov et le président du conseil municipal de Sébastopol Alexeï Tchaly.
Poutine: « La Crimée fait partie intégrante de la Russie »
Par Olivier Bompas et Jacques Dupont
Lepoint.fr
Le président russe a signé un accord sur le rattachement de la Crimée à la Russie, mais il a assuré qu’il n’y aurait pas d’autres régions rattachées.
Deux jours après le référendum dans la péninsule du sud de l’Ukraine qui a plébiscité un rattachement à la Russie, Vladimir Poutine s’est exprimé devant le Parlement et les gouverneurs russes au Kremlin. « Nous ne voulons pas la scission de l’Ukraine (…). Ne croyez pas ceux qui vous font peur au sujet de la Russie, qui vous disent qu’après la Crimée vont suivre d’autres régions », a affirmé le président russe à l’adresse des Ukrainiens. « Nous ne voulons pas la scission de l’Ukraine, nous n’en avons pas besoin », a-t-il encore précisé.
La Crimée était et reste dans le coeur des Russes « une partie intégrante de la Russie », a continué le président. « Cette conviction, fondée sur la vérité et la justice, était inébranlable, s’est transmise de génération en génération, et aussi bien le temps que les circonstances ont été impuissantes face à elle », a-t-il ajouté. « Nous ne pouvions pas laisser la Crimée et ses habitants dans le malheur, sinon cela aurait tout simplement été une trahison. »
La Crimée avait été offerte en 1954 à l’Ukraine par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev, une décision prise selon M. Poutine « en violation des normes constitutionnelles » de l’époque. « Quand la Crimée s’est retrouvée soudain dans un autre État (après la chute de l’URSS, NDLR), la Russie a alors senti qu’on ne l’avait pas seulement volée, mais pillée », a-t-il dit. « Les habitants de Crimée et de Sébastopol se sont adressés à la Russie pour lui demander de garantir les droits et les libertés des habitants locaux, ne pas accepter ce qui s’est passé et ce qui se passe maintenant à Kiev, Donetsk, Kharkov », a-t-il encore déclaré.
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