Le vent de licenciement qui soufflait sur la mairie de Cocody a réussi à emporter, en fin de compte, 12 agents. Selon des sources proches de cette municipalité, ce sont Aguédé Yves Paulin(exDdh), Akré (ex-directeur au service technique), Kouba (ex-directeur des affaires administratives), Abrogou Jean-Baptiste (ambulancier), Bossé (Police municipale), Touré Sindé (contrôleur de taxes), Ahoulou (contrôleur de taxes), Diaké (ex-directeur des services administratifs), Abotcha Arnaud (Etat-civil), Kango Marc (responsable bâches et chaises au service technique), Lago Aimé Césaire et une dame en service au centre de santé municipal de Blockauss. Ces agents qui avaient reçu auparavant des demandes d’explication ont été surpris de recevoir, plusieurs jours après leurs réponses à la hiérarchie, des lettres de renvoi. Un à un, pendant une semaine, début février dernier.
Puisque fin janvier, joint par téléphone M. Ange Dagaret, directeur de cabinet du maire de Cocody, N’Goan Aka Mathias, avait dit que la question du licenciement des agents n’était pas à l’ordre du jour.
«C’était une stratégie pour brouiller les pistes car les propos du maire relativement à une cérémonie du Pdci avaient fait grands bruits sur un dégraissage du personnel de la mairie. Puis vient le 18 février où il y a eu une mutation massive des agents d’autres services à la direction technique. C’est seulement à la mi-mars que ces agents ont reçu des attributions dans ledit service. Ce sont 41 contrôleurs de taxes, 18 du service d’Etat-civil et 19 du cabinet du maire. Au total, 78 agents qui ont été mutés abusivement au service technique», a dénoncé un agent sous le couvert de l’anonymat. Avant de révéler que curieusement, de nouveaux agents sont recrutés actuellement. A en croire des sources municipales, c’est après la visite d’inspection des responsables de l’inspection d’Etat, le 26 février dernier, qui ont relevé que des agents se tournaient les pouces à ne rien faire au service technique que les 78 mutés ont reçu des attributions et des postes de travail.
Concernant les cas de licenciements jugés abusifs par les concernés et leurs collègues, des responsables syndicaux dont nous taisons les noms volontairement sont devenus subitement muets au moment où ils devaient défendre leur cause. Des langues n’hésitent pas à les qualifiés de «vendus » et d’abandonner la lutte syndicale au détriment de la politique du ventre.
Didier Ké.
Notre Voie
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