S’il s’en vend de moins en moins, tout indique que ça ne va pas s’arranger. En effet, au delà des polémiques sur la crédibilité de leur contenu, le Groupement des éditeurs de presse de Côte d’Ivoire (Gepci) a annoncé mercredi dans le quotidien Fraternité matin, l’augmentation à compter du 2 avril prochain, des prix des journaux d’opinion qui passeront de 200 à 300 Fcfa, soit 50% d’inflation.
« À la suite de son Assemblée Générale Ordinaire du 14 septembre 2013, le Groupement des Editeurs de Presse de Côte d’Ivoire (Gepci), a lors de sa réunion hebdomadaire du 05 février 2014, planché sur la question de l’augmentation des prix des journaux et pris la décision suivante : Les prix des quotidiens qui sont vendus à 200 cfa passent à 300 frs Cfa dès le 02 avril 2014, » stipule le communiqué de la Gepci paru dans le quotidien financé par des fonds publics comme par ailleurs la plupart des journaux papiers du pays qui bénéficient de financements publics et ce, même pour les plus extrêmes.
Par ailleurs les prix des magazines édités par le groupe de presse gouvernemental subiront également une inflation et passeront de 300 à 500 Fcfa.
Selon le Gepci, ces augmentations de prix visent à mieux rémunérer les journalistes et à avoir une presse plus professionnelle, ce dont doutent de nombreux observateurs et travailleurs du secteur.
Cette augmentation des prix des quotidiens ivoiriens intervient après la vague d’augmentations des tarifs des communications, d’Internet, de la cigarette de la bière ainsi que des billets de loterie, suite à la mise en vigueur de la nouvelle annexe fiscale 2014 en Côte d’Ivoire.
Le président du Gepci, Amédée Assi Adon avait en janvier dernier estimé que le secteur de la communication était sinistré notamment en raison de la lourdeur de la fiscalité et de la chute de 16% des ventes des journaux en 2013.
Nanita
Koaci.com
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