Par Edwige Fiende
La plate-forme regroupant les enseignants de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande de Côte d’Ivoire, a décidé jeudi de reprendre les cours deux semaines après leur interruption, dues à des violences sur le campus, annonçant avoir obtenu de la présidente « un papier écrit » suspendant la police universitaire.
La Coordination nationale des enseignants du supérieur et chercheurs (Cnec), section Cocody a « décidé de la levée de la suspension » des cours perturbés depuis près de deux semaines à la suite des violences les 20 et 21 février sur le campus, a affirmé son secrétaire, Johnson Kouassi, à l’issue d’une assemblée générale.
Les cours avaient repris jeudi après-midi dans quelques amphithéâtres de l’université Félix Houphouët Boigny de Cocody où la présidence a « réquisitionné » des éléments de la police nationale pour assurer la sécurité, a constaté une journaliste de ALERTE INFO.
Lundi, ces enseignants avaient exigé « une preuve » écrite de la suspension de la police universitaire sur le campus avant toute reprise des cours, à la suite des heurts avec des étudiants, lors d’une assemblée générale.
« On nous avait dit qu’elle (police universitaire) partirait, nous avions exigé un papier écrit, nous l’avons obtenu de la présidente » de l’université, Ly-Ramata Bakayoko, a indiqué M. Kouassi
Le 24 février, la coordination des enseignants avait interrompu les cours après ces évènements qui avaient fait « 51 blessés » selon la présidence de l’université qui a décidé de « suspendre la police universitaire » en attendant une « solution consensuelle ».
Le nombre d’étudiants à l’université de Cocody est estimé à environ 60.000.
EFI
Alerte-info.net
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