Le conflit frontalier entre la Guinée et la Cote d’ivoire autour de la localité de Kpéaba à une quinzaine de kilomètres de la frontière avec la Guinée, est loin de finir et ce, en dépit des déclarations d’assurance faites par les gouvernements des deux pays respectifs. En effet, ce dossier si brûlant a été réchauffé ces derniers jours, a-t-on appris mercredi de bonnes sources.
Pour un règlement à l’amiable du litige frontalier, une rencontre vient de se tenir dans la localité de Séranakoura en Guinée entre des émissaires ivoiriens conduits par le général de brigade Gaoussou Soumahoro, commandant des forces terrestres, et Dambou Kanté, préfet de Beyla.
Comme chaque partie reproche à l’autre une violation des limites étatiques établies depuis l’ère coloniale, il était question pour les uns et les autres de plancher sur ce litige frontalier si sensible.
Au cours des échanges, Dambou Kanté, préfet de Beyla, a laissé entendre que la frontière entre la Guinée et la Cote d’ivoire datait de 1912 et s’étendait jusqu’au-delà du pont, Kpéaba y compris. Poursuivant, il s’est dit disposé à toute vérification à travers une évaluation cartographique de la zone.
En réponse, le général Soumahoro dit avoir été mandaté pour s’enquérir de la situation sécuritaire sur le terrain, tout en ajoutant que le rôle de l’armée est de sécuriser la frontière commune, la circulation des biens et des personnes et que la délimitation relève d’autres compétences.
En janvier 2013, des soldats guinéens « revendiquant le village de Kpéaba, proche de la ville ivoirienne de Sipilou » ont occupé des jours durant cette localité située à la frontière entre les deux pays.
Selon les médias locaux, les militaires guinéens ont tout d’abord retiré le drapeau ivoirien pour hisser le leur avant de destituer le chef du village pour installer un chef venu de la Guinée« .
Source: guineenews.org
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