La présidente de l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, la plus grande de Côte d’Ivoire, Ly Ramata Bakayoko a appelé samedi ″à la reprise immédiate″ des cours et ″demande la prorogation de la réquisition de la police nationale sur le campus″, après des violences les 17, 20 et 21 février, dans un communiqué.
″Le conseil de l’université condamne ces actes de violences, demande la prorogation de la réquisition de la police nationale sur le campus et décide de la suspension de la police universitaire, en attendant qu’une solution consensuelle soit trouvée″, indique Mme Bakayoko au journal télévisé de 20 heures de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI, publique).
Cette décision fait suite à des heurts entre les étudiants et la police universitaire les 20 et 21 février, à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody qui a fait ″plusieurs blessés″ et perturbé les cours.
Le conseil de l’université qui s’est réuni jeudi, demande également à la présidence ″de porter plainte contre toutes les personnes qui se sont rendues coupables de violence contre les étudiants″.
La direction de la police universitaire a décidé de ″radier 20 éléments identifiés et impliqués dans ces violences″, selon le service communication du ministère de l’Enseignement supérieur.
EFI/GBK
Des étudiants « prêts » à reprendre les cours après la suspension de la police univesitaire
Par Edwige Fiendé
Les principaux syndicats d’étudiants se disent « prêts » à reprendre les cours lundi, après la suspension vendredi de la police universitaire, à la suite d’une manifestation d’étudiants le 21 février pour exiger son départ, à Alerte info.
Cette décision ne peut que nous mettre à l’aise, nous appelons nos camarades à regagner leurs amphithéâtres lundi, a affirmé Koné Brahima, un des responsables de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci), principal mouvement de défense des droits des élèves et étudiants.
Vendredi, le conseil de l’université de Cocody a décidé de suspendre la police universitaire, après des violences les 20 et 21 février entre étudiants et la police universitaire, ayant fait ‘’plusieurs blessés’’.
« Les étudiants sont prêts à reprendre les cours si les enseignants sont là, ils avaient décidé d’observer une grève », a expliqué Moussa Konaté, porte-parole de la Renaissance estudiantine et scolaire (Rest)
Des enseignants avaient décidé d’observer un arrêt de travail après les heurts sur le campus de cocody.
« Nous nous réjouissons », a indiqué Ange Béké, secrétaire général de la plateforme regroupant les étudiants en sciences de la santé, souhaitant que cette décision soit « respectée ». « Si on les rencontre lundi, on ne sera pas content », prévient-il.
Les cours avaient été perturbés dans les universités publiques de Cocody et Abobo-Adjamé (Nord Abidjan) à la suite de ces violences.
EFI/GBK
alerte-info.net
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