Le COJEP, vous connaissez ? Question apparemment idiote mais à la vérité, beaucoup ignorent la signification de cet acronyme.
A sa naissance, le COJEP voulait dire Congrès Panafricain des Jeunes et Patriotes mais depuis son dernier congrès de décembre 2012, le COJEP est devenu le Congrès Panafricain pour la Justice et l’Egalité des Peuples. Il se veut un mouvement politique.
En parlant de COJEP, on parle tout naturellement à son leader Charles Blé Goudé sans savoir réellement ce qu’il signifie, pour la plupart.
En ces temps où l’on préconise l’union, le constat montre bien que le COJEP version Bly Jocelyn est sur le chemin d’une division qui se dessine. Qu’en est-il exactement?
Patrice Kouté, représentant COJEP Europe vient de connaitre « une sanction » suite à une démarche jugée méprisante à l’égard du bureau exécutif national du COJEP dont la direction intérimaire est assurée par M Bly.
Que reproche t-on exactement au sieur Kouté?
C’est le fait d’avoir rencontré le ministre Hamed Bakayoko ou le fait d’avoir eu une démarche à l’insu de M. Bly ?
Loin de soutenir Patrice Kouté, je pense qu’il serait vraiment utile que le COJEP appelle à une concertation de ses membres parce que pour ma part à trop vouloir sanctionner dans ces moments de crise, le COJEP risque de voler en éclat. Déjà hier, c’était le tour d’un certain Joël Potey de faire les frais d’une quelconque frange de personnes qui se réclamaient d’être plus en phase avec la vision de Charles Blé Goudé. A ce jour, nombreux sont des membres du COJEP comme Blé Sépé, JC Koué qui font profil bas.
A l’instar du FPI qui a vu ses cadres venus d’exil et faire des déclarations et mieux rencontrer le ministre Hamed Bakayoko, la direction du FPI n’a pas plongé dans les sanctions. Conscient du danger que cela peut engendrer, la direction du FPI a tenu à se concerter avec les nouveaux venus d’exil pour une orientation plus soudée. Que valent des sanctions dans un tel climat ? A qui profite cette situation ?
Le COJEP est à l’image de l’orientation que son leader que Blé Goudé a voulu. C’est à dire, créer «la goudémania», un mouvement qui se limite à sa personne. Il est aujourd’hui difficile au COJEP de vivre selon la logique du président intérimaire pour le simple fait que selon ses détracteurs, rien n’est fait pour la libération de leur leader en dehors du FPI qui se bat fortement pour une libération de Blé Goudé.
Jusqu’à quand durera cette atmosphère ? Pendant ce temps, le COJEP fait ses petits pas sur le chemin de la division à savoir, qui est plus compétent à faire liberer Blé Goudé.
I.G.
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