Côte d’Ivoire – La révolte gagne le secondaire

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De nombreux élèves du secondaire ont paralysé hier les cours en guise de solidarité à leurs ainés des universités publiques. Régulièrement agressés, à les en croire, par la police universitaire.

Les professeurs n’ont pu dispenser les premiers cours du matin. Regardant impuissants, leurs élèves partir chez eux. A l’instar du collège Carnot, et du lycée Simone Ehivet Gbagbo (l’un des plus importants établissements secondaires) de Yopougon. Les tout-petits du primaire par mesure de sécurité ont été renvoyés à la maison par leurs maîtres. Pareillement.
C.B
Notre Voie

Wattao à la rescousse de ses éléments sur le campus

Quelle lecture faut-il faire de la visite surprise effectuée, hier, sur le campus universitaire de Cocody, par un des ex-chefs militaires de la rébellion, Wattao ? L’irruption du commandant en second de la Garde républicaine du régime Ouattara sur le campus ne susciterait pas d’interrogations, si le problème à la base de la grève des étudiants, n’était pas lié à la fameuse police universitaire. Qui, selon les étudiants euxmêmes, est une milice constituée d’éléments Frci, n’hésitant pas à les violenter, arme au poing. On en veut pour preuve le scénario de l’Ufr des sciences médicales de l’université de Cocody, le jeudi dernier. On y est passé à côté de la catastrophe parce que les éléments de la police universitaire de Cissé Bacongo affrontaient les étudiants avec des pistolets au poing. Une goutte d’eau qui a fait déborder le vase, puisque les mouvements syndicaux estudiantins exigent aujourd’hui la suppression pure et simple de cette milice déguisée, à cause de ces faits gravissimes.

Les éléments de cette milice étant visiblement sortis de l’écurie de Wattao, ce denier a cru bon de voler à leur secours, face à la détermination des étudiants. Qui comme on pouvait s’y attendre, n’ont pas suivi l’ex-chef de guerre dans son plaidoyer pour cette police, source d’insécurité. Ainsi, Wattao a tenté, hier, de rééditer son exploit enregistré lors des affrontements des «gnabro » dans le milieu des transporteurs, il y a quelques mois. Les intérêts étant toujours légitimes à défendre. Mais ici, on voit que les milieux sont bien différents. Parce qu’entre le milieu universitaire et celui des transports, c’est le jour et la nuit. Et «monsieur bons offices» n’a eu que ses yeux pour pleurer.

Félix Téha Dessrait

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