Belgique – Une députée débarquée de force pour s’être opposée à une expulsion

Une députée bruxelloise débarquée de force

Belgique Dans l’avion, Gisèle Mandaila a pris des photos de deux policiers retenant de force une jeune femme renvoyée à Kinshasa.

Gisèle Mandaila a été débarquée de force de l’avion qui devait l’emmener vers Kinshasa ce samedi matin, selon le témoignage courroucé qu’elle nous a livré il y a queqlues minutes, alors qu’elle se trouvait encore pieds nus dans un fourgon de la police.

La députée bruxelloise du FDF affirme avoir été frappée par un policier alors qu’elle réclamait ses chaussures laissées dans l’avion. À l’origine de l’altercation, l’expulsion d’une jeune femme qui se serait déroulée dans « des conditions inhumaines », confie-t-elle.

À l’intérieur du même avion, « elle était entourée de deux policiers, retenue par le bras, elle ne pouvait pas bouger. On l’a même menacée de lui mettre un coussin pour la calmer ». La situation a provoqué un mouvement d’humeur chez certains passagers ayant assisté à la scène, raconte encore Gisèle Mandaila qui se serait manifestée pour calmer les esprits, non sans prendre des photos à l’aide de son téléphone portable.

C’est ce qui, d’après elle, a conduit à son débarquement de l’avion par la police, de même que celui de la jeune femme renvoyée à Kinshasa. « Je ne suis pas contre les retours et je ne connais pas le dossier de cette dame, mais dans des conditions pareilles, c’est tout simplement inacceptable ».

Elle annonce qu’elle va porter plainte suite au coup qu’elle aurait reçu dans le fourgon qui l’emmenait au poste de police de l’aéroport de Zaventem.

http://www.lalibre.be/actu/belgique/une-deputee-bruxelloise-debarquee-de-force-52ff4c503570c16bb1cd6d1c

Cinq passagers d’un vol vers Kinshasa, dont la députée bruxelloise Gisèle Mandaila (FDF), débarqués pour s’être opposé à une expulsion

Cinq passagers d’un vol reliant Bruxelles à Kinshasa ont été sanctionnés d’un P.-V., samedi matin, parce qu’ils ont empêché l’expulsion d’une femme en direction du Congo. Parmi les insurgés, on trouvait la députée bruxelloise Gisèle Mandaila (FDF), qui déposera plainte pour violence policière. La police fédérale assure, elle, avoir agi dans les règles.

Rififi, samedi matin, dans le vol Brussels Airlines de 10h40 reliant Bruxelles à Kinshasa. Un groupe de cinq passagers s’est opposé à l’expulsion d’une femme en direction du Congo, ce qui leur a valu d’être débarqués de l’avion sur le tarmac de l’aéroport de Zaventem et sanctionné d’un P.-V.

Parmi les passagers qui sont montés au créneau, il y avait Gisèle Mandaila, députée (FDF) au Parlement bruxellois. « Cette pauvre petite femme pleurait et criait, alors un groupe de personnes s’est levé pour protester contre les conditions de son expulsion », justifie l’élue. « Je me suis jointe au groupe pour jouer les médiatrices. J’ai demandé aux policiers qu’ils soient un peu plus humains parce qu’ils menaçaient d’utiliser un coussin pour la faire taire (NDLR : méthode désormais interdite depuis la mort de Semira Adamu en 1998) mais ils m’ont remballée. Alors, j’ai sorti mon appareil pour faire des photos, en leur expliquant qu’elles serviront à un de mes collègues pour une future interpellation. Il m’a demandé d’arrêter, et j’ai dit non. »

http://www.lacapitale.be/936691/article/regions/bruxelles/actualite/2014-02-16/cinq-passagers-d-un-vol-vers-kinshasa-dont-la-deputee-bruxelloise-gisele-m

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