Gbagbo en liberté va se “mettre au service de la réconciliation” selon son parti

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Pascal Affi N’guessan, le président du Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a assuré samedi que l’ancien Chef de l’Etat détenu depuis trois ans à La Haye, va uniquement se “mettre au service de la réconciliation’’ dans son pays, s’il recouvre la liberté, lors d’un meeting.
AFFI N’GUESSAN

“Si Gbagbo vient, il va se mettre au service de la paix, il va se mettre au service de la réconciliation. Gbagbo ne fait pas la politique pour semer le désordre, pour envoyer la guerre’’, a déclaré Affi N’guessan en présence de plusieurs centaines de ses militants à Port-bouet (quartier au sud d’Abidjan), à la deuxième étape d’une tournée politique qu’il entreprend dans les dix communes de la capitale économique ivoirienne.

“Quand Gbagbo va venir la paix va marcher à grande vitesse et la réconciliation va se faire à la vitesse de la lumière’’, a ajouté M. Affi sous les ovations de ses partisans.

Pour le patron du principal parti de l’opposition ivoirienne, c’est plutôt l’“absence en Côte d’Ivoire (de l’ex-chef d’Etat) qui pose un problème à la paix et à la réconciliation’’.

“Son retour de La Haye sera la solution pour la paix et la réconciliation’’, selon Affi N’guessan.

M. Gbagbo, incarcéré à La Haye depuis novembre 2011, est en attente du verdict de l’audience de confirmation des charges, préalable à l’ouverture ou non de son éventuel procès.

Il est soupçonné d’être “co-auteur indirect” de crimes contre l’humanité commis pendant les violences postélectorales de novembre 2010- avril 2011 en Côte d’Ivoire qui ont officiellement fait près de 3.000 morts.

La libération provisoire ou conditionnelle lui a été régulièrement refusée par la Cour pénale internationale (CPI) qui estime pour l’essentiel que M. Gbagbo est trop populaire dans son pays et qu’il pourrait se soustraire à la justice en usant de son “réseau de sympathisants politiques”.

La CPI soupçonne également “des groupes fidèles’’ à M. Gbagbo de mener des “actions militaires’’ à partir des pays voisins de la Côte d’Ivoire, notamment du Ghana, pour déstabiliser le pouvoir d’Abidjan.

SKO/GBK

Par Serge Alain KOFFI

alerte-info.net

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