La preuve que le pays n’est pas sécurisé Le contenu du courrier adressé hier au Fpi par le maire d’Abobo est assez révélateur de l’insécurité qui règne dans le pays. Adama Tounkara avoue clairement que les autorités ivoiriennes sont incapables d’assurer la sécurité d’un meeting politique dans la commune d’Abobo. Certes, le maire avait ouvertement affiché sa volonté d’empêcher le président du Fpi de fouler le sol de sa commune, mais les arguments qu’il avance pour mettre en exécution son projet funeste traduisent l’insécurité ambiante dans laquelle est plongée la Côte d’Ivoire. Une insécurité entretenue par les milices qui ont combattu pour le régime Ouattara. Avant Abobo, ces bandes armées au service du pouvoir s’étaient déjà signalé à Yopougon où elles ont saccagé le meeting organisé par le Fpi, le 21 janvier 2012, à la place Ficgayo et dans d’autres localités du pays. L’on peut citer les cas de Doropo et d’Oumé où le Fpi a vu ses meetings attaqués et ses délégations conduites par son président Affi N’Guessan agressées. Dans un tel climat d’insécurité et de terreur, comment peut-on aller aux élections présidentielles en 2015 ? La proposition du Fpi relative à la tenue des états généraux de la République (EGR) en vue de créer les conditions de la paix et de la réconciliation trouve tout son sens à la lumière de ce triste tableau d’insécurité qu’offre le pays.
JKS
Le Fpi prend acte de la décision
Par la voix de son secrétaire national chargé de la communication, le Fpi dit prendre acte de la décision du maire Adama Toungara d’interdire son meeting à Abobo. « Le Fpi se réunira très prochainement pour analyser la situation et se prononcer», a indiqué Bamba Franck Mamadou. Le meeting d’Affi N’Guessan prévu ce dimanche à Abobo n’aura donc pas lieu.
JKS
Notre Voie
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