En Côte d’Ivoire, des questions se posent concernant la plateforme unitaire de l’opposition que le FPI veut fédérer autour de lui. Son acte de naissance n’a pas pu être signé jeudi 13 février comme prévu. Sa gestation devrait encore durer une semaine. Mais lorsqu’elle verra le jour, cette plateforme ne fera pas le plein de toutes les formations politiques attendues.
Le FPI veut aller très vite dans la mise sur pied d’un Front commun de l’opposition. Mais cinq des quatorze partis invités résistent, même s’il ne s’agit pas d’un refus définitif. En attendant, l’acte fondateur d’une plateforme unitaire de l’opposition serait pratiquement prêt, avec l’objectif de se présenter face au gouvernement en rangs serrés.
Le seul hic, c’est que les cinq partis qui, tout en saluant l’idée, déclinent l’appel du FPI, s’étonnent qu’après avoir refusé depuis bientôt deux ans de rejoindre le CPD, le Cadre permanent du dialogue, et exigé de rester seul face au gouvernement, l’ex-parti au pouvoir semble découvrir maintenant les vertus d’une dynamique unitaire.
Questionnement
Une plateforme de l’opposition pour quel objectif ? Pourquoi le FPI ne rejoindrait pas le CPD, qui rassemble déjà onze partis ? En fait, le problème serait moins une question de leadership. Faut-il alors créer une entité pour porter des revendications auxquelles le gouvernement a déjà commencé à donner des réponses, même si c’est loin d’être parfait ?
Ceux qui boudent l’initiative s’interrogent. Mais ce qui a surtout choqué certains, c’est que le FPI a voulu rassembler en laissant sur le côté le Lider, le parti de Mamadou Koulibaly, l’un des ex-cadres éminents du Front populaire ivoirien et qui était à ce titre président de l’Assemblée nationale.
RFI
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