Yves Zoleba , Goba Pierre, et Goba Arsène , trois membres d’une même famille assassinés par des dozos (Forces parallèles pro Ouattara) le 14 octobre, ont été inhumés le 8 février 2013 au cimetière du village de Gribouo, dans le département de Buyo. Au cours de l’hommage qui a précédé cette ultime séparation, le chef du village, Guedé Lodo Emile, a demandé le départ sans délai des familles de la confrérie dozo encore présentes après ces homicides «en pays bété, la tradition exige que, celui qui commet un crime, ne doit plus vivre avec ses frères, c’est un signe de malédiction pour le village. C’est pourquoi, j’exige que ces assassins quittent ce village », a-t-il recommandé. Avant de plaider auprès du président du Conseil régional de la Nawa afin que cet acte delibéré ne reste pas impuni. Répondant à cette préoccupation, Alain Richard Donwahi a rassuré l’auditoire que la loi sera appliquée. « La tradition sera respectée, et la tradition n’est pas en contradiction avec la loi. Et la loi va suivre son cours pour voir qui est coupable. Donc la loi s’appliquera et la tradition aussi », a indiqué le président de cette structure. Qui, a également demandé aux familles éplorées de rester dignes dans cette difficile épreuve. Dafra Lagba jean, le fédéral FPI de Buyo a, au nom de son parti, exprimé sa compassion aux familles des victimes, et souhaité que la tradition soit respectée. Il a exigé que les dozo quittent leur village. Le 14 octobre dernier, les chasseurs traditionnels dozo, à la solde de l’actuel chef de l’Etat, avaient envahi le village de Gribouo pour disent ils, régler un problème foncier. Ces forces parallèles ayant été déboutées à cette rencontre, ont tiré sur la famille Goba. Ils tuent sur le champ, les trois membres de ladite famille et font trois blessés graves.
Robalé Symphorien
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