Abidjan (Xinhua) – Le poste frontalier des douanes de Noé (est, frontière ivoiro-ghanéenne) a été attaqué vendredi nuit par des inconnus lourdement armés, ont rapporté samedi les médias ivoiriens. Les assaillants ont attaqué la caserne des douaniers en tirant à plusieurs reprises avec des fusils d’assaut et des armes lourdes, obligeant les habitants de la localité à se terrer chez eux. Des témoins ont affirmé avoir entendu une succession de rafales d’armes automatiques et des détonations provenant d’armes lourdes. Les assaillants se sont également attaqués aux résidences de plusieurs officiers responsables de la sécurité douanière au poste frontalier. Le dispositif de sécurité a été renforcé après l’attaque et une enquête a été ouverte pour identifier les assaillants qui se sont volatilisés dans la nature après leur forfait.
NOÉ – Des FRCI mécontents attaquent les domiciles des douaniers à l’arme lourde
Hier vendredi dans la ville frontalière de Noé, aux environ de 2h du matin, des éléments appartenant aux FRCI, ont attaqué des domiciles et des véhicules d’agents des douanes. Heureusement, on ne dénombre aucun blessé du côté des douaniers. TOUT EST PARTI d’un contrôle au poste douanier de Noé, ville frontalière avec le Ghana, où l’activité commerciale est très intense. Ce jeudi 6 février 2014, selon nos informateurs, des véhicules appartenant à des FRCI tentent de faire rentrer des marchandises sur le territoire ivoirien. Ces FRCI, malheureusement pour eux, tombent sur un barrage des Douanes. A bord de leurs véhicules, plusieurs produits dont des liqueurs, des produits cosmétiques, des vêtements, des appareils électroménagers, etc. le tout d’une valeur très importante si on prend en compte la quantité et la qualité de la marchandise. Les douaniers exigent donc, comme cela se doit, que la marchandise en question fasse l’objet d’un dédouanement en bonne et due forme. Mais, voici, les éléments des FRCI refusent. En se basant sur leur fonction. Refus catégorique des douaniers qui exigent que la marchandise soit dédouanée conformément aux règles en vigueur faute de quoi, elle fera l’objet d’une saisie. Devant la détermination des douaniers, les FRCI battent en retraite et laissent les véhicules avec la marchandise litigieuse aux mains des agents des douanes. Ces derniers déchargent donc la marchandise qui est gardé dans les entrepôts dédiés à cet effet. Plus tard, ceux qui ont travaillé, croyant l’incident clos, sont allés dormir laissant leurs remplaçants assurer la relève. «Aux alentours de 2h du matin, certains de leurs éléments sont allés attaquer à l’arme lourde les domiciles des agents de douanes. Les murs desdits domiciles présentent de nombreux impacts de balles. Ils s’en sont aussi pris aux véhicules des douaniers qui ont été criblés de balles», nous a indiqué notre source au sein des Douanes. Informé, le colonel-major Issa Coulibaly s’est rendu dans l’après midi du vendredi 7 février 2014 à Noé afin de se rendre compte de l’incident et rassurer les uns et les autres. Beaucoup d’entre eux espèrent que des actions fortes seront posées afin que ce genre d’incident ne se répètent plus. Par rapport à cet incident, plusieurs ministres sont annoncés après, à Noé, après la visite en urgence du DG des douanes, afin de mettre chacun des corps devant ses responsabilités.
Olivier Guédé
L’Intelligent d’Abidjan
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