Le régime Ouattara est certainement résolu à se débarrasser enfin de tous les détenus politiques qu’il tient dans les geôles à travers le pays. Hier mercredi 5 février 2014, au moment où l’audition de Simone Gbagbo était à sa deuxième journée à Odienné, à Abidjan, précisément à Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), du côté de la commune de Yopougon, sur décision du 10e cabinet d’instruction du tribunal de première instance du Plateau, 60 prisonniers politiques ont été libérés. Bénéficiant ainsi d’une liberté provisoire, à la demande de leurs conseils. Tous, dit-on, sont des militants de base et autres sympathisants du Front populaire ivoirien (Fpi) non connus du grand public. Sauf N’Guessan Etienne, Secrétaire général de l’Ung de Stéphane Kipré. Parmi ses détenus qui respirent l’air de la liberté depuis hier, on note aussi sept (7) gendarmes sur les onze (11) qui avaient été arrêtés dans le cadre de la dernière attaque de la centrale thermique d’Azito. Les quatre (4) autres restes encore détenus «parce qu’ils n’ont pas encore été auditionnés»,apprend Lg infos. Pour rappel, avant cette dernière vague, ce sont au total, depuis le lundi 27 janvier dernier, 91 pro Gbagbo dont 10 officiers de police qui bénéficient de la liberté provisoire. En plus des 60 d’hier, on note désormais 151 personnes libérées dont 17 ex-Fds ayant servi sous le Président Laurent Gbagbo.
LG Infos
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