Interrogée hier lundi 3 février 2014 à Odienné [700km d’Abidjan dans le nord de la Côte-d’Ivoire] par un juge d’instruction du 10e cabinet du tribunal de 1ère instance d’Abidjan-Plateau, madame Simone Gbagbo « pourrait bénéficier d’une liberté provisoire ce mardi ou plus tard cette semaine », selon des «informations» parvenues aux oreilles de certains journalistes qui nous ont joints.
L’épouse légale de Laurent Gbagbo est accusée par la justice ivoirienne d’avoir joué un rôle lors de la crise postélectorale de 2010-2011. Elle est aussi sous le coup d’un mandat d’arrêt de la CPI, tout comme Blé Goudé, ex leader de la jeunesse proche de l’ex président. Le gouvernement ivoirien refuse toujours de les remettre à la CPI.
Un tribunal d’Abidjan avait décidé en début de semaine de la relaxe de 10 officiers supérieurs de police poursuivis pour «attentat contre l’autorité de l’Etat, violation de consigne» pendant la crise postélectorale, pour « délit non constitué ».
Hervé Coulibaly
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