Universités Publiques
Des syndicats déjà sur le pied de guerre !
Les Universités publiques de Côte d’Ivoire vont connaître une ambiance particulière dans les 24h à venir. Une situation qui perturbera fortement les cours.
La grogne devient de plus en plus forte. Les étudiants des Universités publiques veulent manifester de manière ouverte leur mécontentement. A cet effet, des syndicats sont dans l’antichambre pour peaufiner leur stratégie. Une source au cœur de la fronde l’a confié. Pour lui, depuis la réouverture des Universités, plusieurs problèmes sont restés en suspens. Et ce, malgré les appels lancés par les mouvements syndicaux. C’est donc pour cette raison qu’ils ont décidé de passer à une autre phase. Mais sans l’usage des pratiques d’un syndicat qui a régné sans partage pendant plus d’une décennie sur les campus universitaires, avec des méthodes de revendications qui tranchent d’avec les manières idoines de poser les problèmes académiques. Et cela a concouru à l’instauration de la violence sous toutes ses formes sur les campus. Cette fois, les étudiants disent avoir tourné le dos à la violence. Ils useront donc des moyens et méthodes adéquats pour poser les problèmes. C’est dans cette visée que s’inscrit la Ligue estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Liges) de Assa Etienne. Pour ce responsable de syndicat que nous avons joint, le mouvement aura pour objectif d’exiger la réintégration des étudiants dans les résidences universitaires. Car soutient-il, « le ministre a promis de nous faire rentrer dans les résidences universitaires et depuis lors, rien n’est fait. Nous irons chercher les clés des résidences universitaires à partir du 5 février et demander qu’il démissionne ». Assa Etienne indique que ce mouvement ne concernera pas seulement le campus Universitaire de l’Université Félix Houphouët-Boigny. Mais toutes les universités publiques de Côte d’Ivoire. Une information confirmée par une source à l’Université L ourougon Guédé de Daloa. Au-delà des résidences universitaires rénovées que les étudiants veulent intégrer, ils souhaitent ardemment que les autres cités universitaires qui continuent d’être occupées par le supplément des Forces républicaines de Côte d’Ivoire(FRCI) soient libérées, pour que l’Etat de Côte d’Ivoire entreprenne les travaux pour le bonheur des étudiants. Voilà qui motive ces mouvements estudiantins dont la Liges. Dans 24 heures donc, les campus vont connaître une ambiance particulière qui aura inéluctablement des conséquences sur le bon déroulement des cours. Rappelons-le à toutes fins utiles, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique avait échappé à un lynchage savamment planifié, le 13 mai 2013 à l’Université Félix Houphouët-Boigny, par une cohorte d’étudiants qui manifestaient leur colère.
F.Taky
Le Mandat
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