Testament de Nelson Mandela: une fortune estimée à…2 milliards de Fcfa

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La fortune de l’ancien président sud-africain Nelson Mandela a été provisoirement évaluée à 46 millions de rands (environ 3 millions d’euros), a indiqué lundi à la presse l’un de ses exécuteurs testamentaires, le juge Dikgang Moseneke, lors de la lecture publique du testament.

AFP/Alexander Joe

Outre sa villa de Johannesburg et une modeste maison dans sa province natale du Cap oriental, l’ancien président sud-africain, décédé le 5 décembre à l’âge de 95 ans, laisse notamment les droits d’auteurs de ses livres.

Le magistrat a indiqué qu’un inventaire avait été réalisé «reflètant une valeur provisoire de 46 millions de rands». Le testament stipule notamment des legs à d’anciennes écoles fréquentées par Nelson Mandela ainsi qu’à l’ANC (African national congress), son parti. Ses trois propriétés ont été léguées à la fondation familiale «Nelson Rohlilala Mandela Family Trust», notamment la maison près de laquelle il est enterré à Qunu dans le sud de l’Afrique du Sud et celle de Johannesburg où il a été longuement soigné dans le quartier aisé de Houghton.

«C’est mon souhait qu’elle serve aussi de lieu de rassemblement de la famille Mandela afin de maintenir son unité longtemps après ma mort», a-t-il couché dans ses dernières volontés.

Un petit mot à l’attention de chaque légataire

Nelson Mandela a inclus dans son testament les enfants de sa veuve Graça Machel, épousée alors qu’il avait 80 ans. «La lecture d’un testament pour les familles est toujours une occasion chargée d’émotions, car cela fait ressurgir tant de choses, mais cela s’est bien passé. Le testament a été lu, page après page. Cela a pris plus de temps que nous avions pensé. Des clarifications ont été demandées de temps à autre», a indiqué le juge Moseneke. «Pratiquement toute la famille Mandela et ses descendants étaient présents, ce qui nous a fait plaisir», a-t-il ajouté.

Dans ce testament rédigé en 2004, avant d’être amendé, Mandela avait pris soin d’écrire un petit mot d’explication pour la plupart de ses légataires, selon le juge.

Il y a plus d’un an, avant même le décès de héros de la lutte contre l’apartheid, une querelle familiale avait été rendue publique par la presse sud-africaine, autour de la gestion de deux fonds appartenant au prix Nobel de la paix et représentant 1,7 million de dollars au total (1,2 millions d’euros). Deux filles de Nelson Mandela, agissant au nom de la famille, avaient intenté une action en justice pour obtenir l’éviction de trois personnes, dont le célèbre avocat George Bizos, ami de longue de l’ex-président sud-africain, de la direction de ces fonds d’investissements. Elles s’étaient finalement ravisées.

LeParisien.fr

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