Locomotive économique de l’espace Uemoa, la Côte d’Ivoire, qui affiche actuellement un taux de croissance de 9,8 %, a pour ambition l’atteinte d’une croissance inclusive à deux chiffres dans un proche avenir, a fait savoir son président, Alassane Dramane Ouattara, à l’occasion du démarrage d’un forum sur les investissements dans son pays.
La Côte d’Ivoire a lancé son Programme national de développement (Pnd) dont la priorité est le développement économique et social sur la base de partenariats forts et dynamiques, avec notamment les investisseurs privés.
Au cours d’un panel, le président de la Commission de l’Uemoa, Cheikh Hadjibou Soumaré, s’est félicité du modèle ivoirien de croissance et de développement basé sur la promotion d’infrastructures structurantes. « Je salue le leadership du président Ouattara, dans le cadre de sa vision prospective d’accélération du processus de transformation de notre sous-région », a dit M. Soumaré.
A son avis, ce pays, qui a beaucoup investi dans la réalisation d’infrastructures routières et ferroviaires, s’inscrit en droite ligne des objectifs visés par le Programme économique régional (Per) de l’Uemoa. Citant ainsi des projets de grande envergure, comme l’autoroute Abidjan-Ouagadougou (1280km), la réhabilitation de la route Yamoussoukro-Bouaké-Koutiala, la modernisation du port de San Pedro, etc.
Emboîtant le pas au patron de l’Uemoa, le gouverneur de la Bceao, Tiémokho Meyliet Koné, a apprécié les performances de l’économie ivoirienne à partir d’une hausse des investissements publics et la promotion des infrastructures de base. La Bceao s’est dite également très satisfaite de la maîtrise à 2,1 % du taux d’inflation au sein des pays de l’Uemoa ; ce qui a notablement joué sur un contexte favorable aux investissements.
Le Sénégal participe activement au Forum international des investissements en Côte d’Ivoire avec une délégation conduite par le ministre de l’Economie et des Finances, Amadou Bâ. L’autorité a multiplié, hier, les séances business to business (B to B), sortes d’échanges fructueux avec des investisseurs mais aussi des institutionnels venus de plusieurs pays du monde.
PAR MAMADOU LAMINE DIATTA Le Soleil
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