Le sulfureux juge français, Patrick Ramaël, en charge jusqu’à récemment des enquêtes sur l’affaire « Guy-André Kieffer » (du nom du journaliste franco-canadien disparu depuis avril 2004 à Abidjan) va prendre très bientôt ses quartiers à Abidjan. Non pas dans le cadre de cette affaire qui est depuis la prise du pouvoir des ADOrateurs, le cadet de ses soucis. En effet, selon l’information livrée par La Lettre du continent n°674 du 15 janvier 2014, Patrick Ramaël sera le tout nouveau Conseiller d’Alassane Ouattara, chargé de la réforme de la justice ivoirienne.
Le juge aux méthodes controversées et aux résultats insuffisants voire médiocres, ayant par ailleurs rangé aux oubliettes l’affaire Kieffer depuis que Ouattara est aux affaires, revient pour d’autres missions. Et aussi paradoxale que cela puisse paraitre, selon le confrère, c’est bien Ramaël qui a proposé ses services pour occuper le poste de « Conseiller chargé de la réforme de la justice ivoirienne » auprès d’Alassane Ouattara.
« Le ministère français de la justice dirigé par Christiane Taubira aurait émis un avis favorable pour cette mission », précise la Lettre du Continent. Pour l’heure, la présidence ivoirienne n’a pas encore donné suite à la demande du magistrat, toujours selon la même source. Certainement qu’avec le séjour privé de Ouattara sur les bords de la Seine à Paris, depuis le dimanche 12 janvier 2014, les choses pourraient s’accélérer pour le juge français Patrick Ramaël. Il se voit déjà dans les habits du Zorro de la justice ivoirienne. Tant de bruits dans l’affaire Kieffer pour un poste de Conseiller de Ouattara ? En tout cas, Ramaël n’a pas mis assez de temps pour tomber définitivement le masque. Lui qui malgré les informations livré par « Gorge profonde » sur les vrais auteurs du meurtre de Guy André Kieffer, a préféré se taire, parce qu’à la vérité, ceux qui ont enlevé et exécuté Kieffer ont agi sous la dictée de proches collaborateurs de Ouattara. Gorge profonde disait tellement vrai que les bourreaux à qui le juge a inéluctablement tout raconté ont fini par l’assassiner dans un camp de réfugié à du Ghana, où il s’était finalement retranché face à la menace des sicaires du régime. Beau deal pour Ramaël !
PS : cet article a été publié dans Le Nouveau Courrier 976 (17/01/14)
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