Côte d’Ivoire – Mangly affirme n’être détenteur d’aucun compte bancaire en Suisse

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Communiqué

Mise au point du Colonel – Major ALPHONSE MANGLY relative à la publication par le Conseil Fédéral Suisse d’une Ordonnance instituant des mesures à l’encontre de certaines personnes originaires de la Côte d »Ivoire. —

L’Ordonnance du 19 janvier 2011 instituant des mesures à l’encontre de certaines personnes originaires de la Côte d »Ivoire faisant l’objet de cette mise au point fait suite au Règlement (UE) n°25/2011 du Conseil du 14 janvier 2011 modifiant le règlement (CE) n°560/2005 infligeant certaines mesures restrictives spécifiques à l’encontre de certaines personnes et entités au regard de la situation en Côte d’Ivoire.

Ce règlement s’inscrit dans la droite ligne d’une série de mesures prises par les instances de décision de l’Union européenne pendant la crise postélectorale à l’encontre du président LAURENT GBAGBO, les membres de son gouvernement, ses plus proches collaborateurs, de simples fonctionnaires, ainsi que des personnes anonymes, des hommes d’affaires, et même des personnes morales jugées ou qualifiées comme telles par ces autorités européennes comme faisant obstacle au processus électoral, de paix et de réconciliation selon leurs propres termes.

La liste des personnes concernées est annexée audit Règlement et à la dite ordonnance. C’est donc une mesure générale qui n’a pas été notifiée au Colonel-Major ALPHONSE MANGLY pour qu’il en sache la teneur ou les motivations. C’est donc par voie de presse que le concerné a pris connaissance, comme tout le monde de l’existence de prétendues sanctions nationales et internationales à son encontre.

Le Colonel-Major ALPHONSE MANGLY fait partie des personnalités considérées par la Communauté internationale et notamment l’Union Européenne comme les soutiens indéfectibles du régime du président LAURENT GBAGBO qu’il faut asphyxier financièrement.

Telle que publiée, l’Ordonnance litigieuse instaure une confusion dans l’esprit de l’opinion nationale et internationale en ce qu’elle ne donne aucune information précise sur les comptes du concerné encore moins les montants. De plus, elle ne dit pas si les comptes existent effectivement dans les écritures des banques et institutions financières suisses.

En tout cas, l’ordonnance n’en donne aucune preuve, aucun élément de preuve de l’existence réelle de ces comptes dans les banques et institutions financières suisses. Cette ordonnance qui n’est que la reprise intégrale du Règlement (UE) n°25/2011 du Conseil du 14 janvier 2011 modifiant le règlement (CE) n°560/205 infligeant certaines mesures restrictives spécifiques à l’encontre de certaines personnes et entités au regard de la situation en Côte d’Ivoire, prévoit des sanctions génériques qui, à un moment donné de la crise post électorale ont été utilisées comme arme d’intimidation et neutralisation des pro-Gbagbo.
Les informations diffusées par les différents canaux médiatiques ou de communication n’ont aucun rapport direct ni indirect avec la lettre et l’esprit de l’ Ordonnance telle que publiée par le Conseil Fédéral Suisse.

Ce ne sont que de simples allégations mensongères ou des interprétations abusives du document tendant à diffamer et à calomnier le Colonel-Major ALPHONSE MANGLY. En réalité, le Colonel-Major ALPHONSE MANGLY n’est détenteur d’aucun comptebancaire ni propriétaire de titres et avoirs dans les écritures des banques et institutions financières suisses.

En tout état de cause, le Colonel-Major ALPHONSE MANGLY met au défi toute personne physique ou morale d’apporter la preuve contraire. Il met la Direction du droit international public (DDIP) du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) suisse, au défi de publier le ou les numéro(s) de Compte(s) et le ou les montants qui y seraient inscrits, le concernant. Le Colonel-Major ALPHONSE MANGLY tient à rappeler, à toutes fins utiles, aux auteurs et relais des informations calomnieuses et mensongères qu’ils s’exposent à des poursuites judiciaires. Le Colonel-Major ALPHONSE MANGLY rassure les patriotes, les compagnons de lutte, les ivoiriens et les africains qui ont le sens de l’honneur que de telles accusations tendent à distraire et à jeter le discrédit sur le noble combat qu’ils mènent. C’est pourquoi, le Colonel-Major ALPHONSE MANGLY leur demande plus de lucidité et de sérénité afin de voir aboutir la lutte commune, celle de la libération de la Côte d’Ivoire et du président démocratiquement élu, le Président LAURENT GBAGBO.

Fait à Accra le 21 janvier 2013 LE CONSEIL JURIDIQUE du Colonel-Major ALPHONSE MANGLY

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