Charles konan Banny est prêt à continuer sa mission de réconciliation à la tête de la de la Cdvr et ce, au nom de la nation ivoirienne. C’est en substance ce qui ressort des échanges qu’il a eu avec les commissaires locaux d’Abengourou le samedi 11 janvier 2014. C’était en marge de la célébration des obsèques de Dame kouadio Elisabeth qui fut de nombreuses années durant, sa gouvernante. A cette occasion, il avait fait le déplacement de la cité royale de la paix en compagnie de son épouse et de quelques membres de sa famille pour compatir à la douleur de la famille éplorée.
Au cours d’un repas auquel les commissaires locaux et les membres de la société civile «Passion pour Paix» ont pris part, Charles konan Banny a donc clairement tracé les sillons de sa vision dans les perspectives d’à venir. « Il nous faut la santé pour que nous puissions continuer la mission que vous avez accepté au nom de la nation ivoirienne ; une mission d’intérêt national dont a besoin notre pays pour aller de l’avant. » a-t-il argué. Cependant, il a reconnu les difficultés que traverse la structure qu’il dirige. « Je suis conscient des difficultés de la CDVR ; mon rôle est de les surmonter car le peuple de Côte d’Ivoire est demandeur de réconciliation, c’est là, une information importante et réconfortante. », a promis l’ex premier ministre. Aussi, le responsable en charge de la reconciliation des ivoiriens a invité ses collaborateurs au courage et à l’honnêteté dans la conduite de leur mission. « Prenez courage et soyez honnêtes dans l’accomplissement de votre mission car, au bout, nous aurons la récompense lorsque nous retrouverons pour notre pays la fraternité, la paix et la reprise du développement et la prospérité », a-t-il argumenté. Notons qu’après les consultations nationales qui ont permis de déterminer les causes profondes des différentes crises qui ont frappé la Côte d’Ivoire, la prochaine étape va s’intéresser spécifiquement à la recherche de la vérité. A quelques deux années des élections générales de 2015, la machine de la réconciliation doit être rapidement relancée afin d’arriver à cette échéance électorale capitale, débarrassés des vieux démons de l’incompréhension et de la violence et résolument engagés sur le chemin de la réconciliation.
Ismaël TOURE à Abengourou
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