Mgr Ahouana en retard
L’archevêque métropolitain, 2è vice-président de la Cdvr, est arrivé en retard. Les membres du bureau de la commission étaient déjà passés devant le chef de l’Etat. Mais après la pause et avant le passage des ambassadeurs et représentants des organisations internationales, Mgr Ahouana a pu échanger ses vœux avec le président Ouattara.
Le Fpi boude la cérémonie
Le Fpi a encore démontré hier qu’il n’est pas un parti républicain. Affi N’Guessan et ses camarades ont boudé la cérémonie de présentation devœux. Le Rdr, le Pdci, l’Udpci et le Mfa, membres du Rhdp et représentés par leurs secrétaires généraux respectifs. Le Pit, l’Udcy, le Rpp étaient présents avec Aka Ahizi, Mel Théodore et Laurent Dona Fologo. D’autres partis d’opposition étaient présents dont Cap-Unir de Gervais Coulibaly, représenté par une des responsables.
Un cadre du FPI s’explique « De 2000 à 2010, le RDR, en dépit du fait qu’il siégeait au gouvernement du président Gbagbo n’a jamais répondu favorablement à l’invitation du protocole d’Etat pour la cérémonie de présentation de vœux du nouvel an. Pourquoi donc le Fpi qui lui n’a pas été invité devrait courir pour être présent ? C’est un faux débat. libérez les prisonniers politiques ! La démocratie est la solution! »
Soro et Hambak, comme des complices
Qui avait parlé de bisbilles entre le président de l’Assemblée nationale et le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité ?Hier, les deux hommes ont chaleureusement échangé lors d’une pause, avec à leurs côtés, leur jeune frère, Cissé Abdou Rahmane, ministre chargé du Budget. Les échanges étaient si cordiaux que Guillaume Soro ne voulait pas lâcher son frère et ami Hamed Bakayoko.
Gueu Droh, la star
Le président du Parti communiste ivoirien, Gueu Droh Dénis, a encore fait bouger la salle des Pas perdus du palais présidentiel, hier, à la présentation des vœux au chef de l’Etat. Il était le dernier responsable de parti politique à présenter ses vœux au président Ouattara. Gueu Droh avait à peine franchi le seuil du portail qu’il a été accueilli par des acclamations nourries de toute l’assistance, y compris le président de la République qui a longuement et chaleureusement échangé avec la star du jour.
L’Expression
Une sélection de O.A.K
L’absence remarquée du FPI à la présentation des vœux au Président Alassane Ouattara
APA
Le Front populaire ivoirien (Fpi, ex-parti au pouvoir) de Laurent Gbagbo n’était pas présent, lundi, à la cérémonie d’échanges de vœux entre le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, et les différents corps constitués, une absence « remarquée » diversement interprétée.
Au nombre des partis politiques venus présenter leurs vœux au Président de la République, Alassane Ouattara, l’absence du FPI, parti de Laurent Gbagbo, a alimentée bien de causeries au Palais présidentiel.
Interrogé par APA pour en connaître les raisons, Franck Anderson Kouassi, Conseiller en communication du président du FPI, Pascal Affi N’guessan a répondu que « nous n’avons pas été invités », ajoutant que si le FPI avait reçu une invitation, « le parti aurait envoyé une délégation. Ce qui n’a pas été le cas ».
Joint, également, au téléphone, par APA, Narcisse Malan Ahounou, Directeur général du Protocole d’Etat, a marqué sa « surprise » face aux allégations du Conseiller en communication de M. Affi.
« De tous ceux qui étaient présents au Palais, nous ne sommes allés vers personne pour lui tendre une invitation » a-t-il indiqué avant d’expliquer la procédure qui est « en vigueur depuis 1960 ».
« Depuis cette date, la direction du Protocole d’Etat dresse la liste des corps constitués. Un communiqué est publié à cet effet dans les média d’Etat (Radio, Télé et Fraternité-Matin) appelant les dits corps à venir retirer leur carton d’invitation à la direction du Protocole d’Etat, généralement, une semaine avant la date de la cérémonie », a relaté Narcisse Malan Ahounou.
Pour lui, c’est de la « mauvaise foi » en soutenant que le FPI n’aurait pas été invité. « Si vous relisez le communiqué, vous verrez que les responsables des partis politiques figurent sur la liste dressée par le Protocole d’Etat » a-t-il insisté en soulignant que « la pratique est connue de tous » et qu’il « appartenait au FPI de venir retirer sa carte comme tous les autres ».
HS/ls/APA
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