L’effectif des enseignants du supérieur s’est étoffé cette année de 220 assistants retenus en deux vagues. 208 candidats ont été recrutés au cours de la première session en août et 12 ont fait leur entrée hier au cours du dernier test de l’année 2013. Malgré cet effort, le déficit est loin d’être comblé, a fait savoir le Directeur de l’administration et des ressources humaines (Darh), Diakité Djimbala. «A la 1ère session, nous avions indiqué que nous avions un déficit en enseignants-chercheurs de près de 2.500 dans les structures existant au niveau du ministère de l’Enseignement supérieur», a-t-il fait remarquer. Cette évaluation, a noté le Darh, a été parfois «très difficile et approximative. Les moyens dégagés par l’Etat ne permettent pas de combler le gap en enseignants en raison de la multiplication des institutions universitaires», a regretté Diakité Djimbala. «Vu le développement des structures de l’enseignement supérieur, les postes budgétaires que l’Etat met à notre disposition ne suffisent pas à combler le déficit », a-t-il fait remarquer. Même le recrutement de 512 profs par an prévu par le Programme national de développement (Pnd) sera une goutte d’eau dans la mer, a prévenu M. Diakité. Il espère obtenir en 2014 plus de postes budgétaires pour satisfaire les besoins des universités et Grandes écoles. Pour la 2ème session de recrutement qui s’est achevée hier, 12 profs ont validé leur ticket sur 99 postulants alors «qu’il n’y a eu aucune communication grand public, aucune publicité »
Nomel Essis
L’Expression
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