Suite aux exactions commises par les troupes tchadiennes de la MISCA à Bangui, ces mêmes troupes devraient quitter Bangui pour aller rejoindre le Nord de la République centrafricaine à forte composante musulmane et où de nombreuses milices de la Séléka (avec en son sein des milliers d’ex Janjawids tchado-soudanais) patrouillent. Les rumeurs vont bon train sur les risques de partition du pays.
Le contingent tchadien de la MISCA va être redéployé
… »Mardi, le chef du contingent burundais a révélé que ses hommes avaient été la veille la cible d’une attaque de soldats tchadiens, avec tirs d’armes automatiques et jet de grenade. Les Tchadiens, dont trois ont été blessés, ont été repoussés « sans aucun problème » par les militaires burundais qui ont indiqué n’avoir « aucune responsabilité dans ces incidents », a-t-il affirmé. Le matin même, une patrouille tchadienne avait brièvement ouvert le feu –sous l’oeil des journalistes– sur des manifestants anti-Séléka devant l’aéroport, faisant un mort. Ces incidents à répétition suscitent un ressentiment croissant chez de nombreux Banguissois, qui voient les soldats de N’Djamena comme des « complices » des ex-rebelles Séléka, coalition de groupes armés à dominante musulmane venus du nord du pays qui a pris le pouvoir en mars 2013. » AFP
Sam La Touch
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