Crimes et assassinats – la confrérie de dozo récuse le rapport de l’ONU

Sory Dosso, porte-parole des dozos: « Nous avons été pendant longtemps accusés par certaines organisations nationales et internationales de droits de l’homme ainsi que la classe politique. Vu le code moral très strict de la confrérie des Dozo, de tels crimes ne peuvent être à l’actif d’un membre de la confrérie dozo »

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Frank Toti photo

Côte d’Ivoire – Les dozos songent à se reconvertir en « agents de développement »

Le samedi 21 décembre, au cours d’une conférence de presse tenue à la maison de la Presse au Plateau, la Fédération nationale des confréries dozos de Côte d’Ivoire (Fenacodo-Ci) a donné son avis sur le dernier rapport de la division des droits de l’homme de l’Opération des nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci), publié le 6 décembre dernier. Au cours de cette rencontre, un programme intégré de développement durable des dozos a été présenté. Ce programme qui s’étend sur quatre années, vise l’intégration socio-économique des dozos. « Nous allons transformer, grâce à ce programme, les dozos en opérateurs économiques et agents de développement », rassure M.Damoé, responsable de projet au sein de la Fenacodo-Ci.

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« Vu le code moral très strict de la confrérie des dozos, de tels crimes ne peuvent être à l’actif d’un membre de cette confrérie », précise Sory Dosso, président de cette fédération. Par ailleurs, il a rassuré que sa confrérie est disposée à accompagner l’État à réussir le processus de réconciliation nationale en cours. Le chef des dozos a encouragé les autorités ivoiriennes à poursuivre ces enquêtes afin que la vérité soit sue de tous. « Les résultats de ces enquêtes permettront de blanchir une fois pour toute les dozos », reste-t-il convaincu. Pour éviter de telles accusations sur leur corporation à l’avenir, Sory Dosso invite ses collègues à se faire identifier. « Si l’on se connaissait, on répondrait mieux et juste au dernier rapport de l’Onuci », regrette le chef des dozos. Cette conférence de presse a enregistré la participation d’Eugène Nindorrera, chef de la division des droits de l’Homme à l’Onuci. Diomandé Mémoué Fraternité Matin [Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]

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