Les saigneurs d’hévéa ivoiriens s’acheminent-ils vers la fin des difficultés rencontrées dans l’exercice de leur métier ? C’est en tout cas l’ambition portée par l’Association professionnelle des saigneurs et métiers annexes de l’hévéa de Côte d’Ivoire (APROSH-CI). Cette nouvelle organisation vise à promouvoir le métier en insistant sur sa professionnalisation et l’amélioration des conditions de vie et de travail des saigneurs.
« la garantie de la bonne production et de la bonne productivité de l’hévéa dépend des saigneurs et des encadreurs qui, s’ils sont identifiés, bien formés, bien rémunérés et protégés, vont permettre aux propriétaires des plantations d’hévéa de gagner davantage, parce que les saigneurs et encadreurs auront de meilleurs rendements sans détruire les plantes.» explique Antoine Koudou, le secrétaire général de l’organisation qui estime nécessaire de « professionnaliser ce métier, aider à sa revalorisation et faire en sorte que, désormais, les saigneurs ne soient plus rémunérés à la tête du client par les propriétaires.»
Pour réaliser ce programme, l’APROSH-CI entend d’abord procéder au recensement de tous les saigneurs du pays ainsi qu’à la mise en place de délégations régionales dans les bassins de production de l’hévéa.
Les saigneurs dont le travail consiste à recueillir la sève de l’hévéa sont souvent confrontés à des affections aux yeux en raison de l’absence de protection dans l’exercice de leurs activités.
(Agence Ecofin)
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