L’Observatoire de la justice transitionnelle en Côte d’Ivoire souhaite la prorogation des mandats de la Commission dialogue, vérité et réconciliation(Cdvr) et de la Cellule spéciale d’enquête (Cse).Ce vœu a été émis par Diaby Maïba, présidente de l’Observatoire de la justice transitionnelle, par ailleurs membre du Mouvement ivoirien des droits humains(Midh),mercredi, au cours d’un point de presse, au siège des Actions pour la protection des droits de l’homme (Apdh), à Adjamé.
Pour la présidente de l’Observatoire de la justice transitionnelle, Diaby Maïba, la Cdvr n’étant pas parvenu au terme de ses deux ans de mandat, à exécuter la totalité des charges qui lui étaient assignées, à savoir des enquêtes, des auditions en vue de l’identification des victimes, le mandat de cette institution doit être prorogé. Mais cette commission, a-t-elle souhaité, devra être profondément réformée afin de répondre aux attentes des populations, conformément aux recommandations de son rapport rendu public, le 27 septembre 2013. «Le mandat de la Cse doit être prorogé afin de lui permettre de mener des poursuites équilibrées dans les deux camps opposés lors de la crise postélectorale », a-t-elle notamment indiqué. Toujours dans cette optique, la présidente de l’OjtCI déplore le fait que la Cse est en passe d’être écartée, sans
que des solutions alternatives rassurantes soient proposées par le gouvernement. Elle relève, par ailleurs, des points de satisfaction. Il s’agit notamment du dialogue républicain entre le gouvernement et les partis d’opposition, ainsi que la reprise du dialogue entre le Front populaire ivoirien(Fpi) et le Rassemblement des républicains(Rdr). L’Ojt-CI a, enfin, salué cette avancée sur la voie de la réconciliation entre Ivoiriens et espère que de tels signes se multiplieront.
Notons que selon un rapport du Secrétaire général des Nations unies au Conseil de sécurité, la justice transitionnelle peut être perçue comme l’un des divers processus et mécanismes mis en œuvre par une société pour tenter de faire face à des exactions massives commises dans le passé, en vue d’établir les responsabilités, de rendre la justice et permettre la réconciliation.
CLÉMENT KOUASSI
STAGIAIRE
Fraternité Matin
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