Des milliers d’ivoiriens partisans de l’ancien président avaient fui après la crise post-électorale de 2011.
Entre 220 et 300 000 seraient rentrés, mais il en reste encore environ 80 000 notamment au Libéria ou au Ghana.
Le parti indique avoir franchi un grand pas pour le retour des réfugiés.
La principale préoccupation du FPI était la sécurité des exilés à leur retour.
Les membres de la délégation affirment avoir obtenu des garanties de la part du ministre de l’intérieur.
Amani N’Guessan s’est satisfait que d’autres inquiétudes aient été apaisées : « Nous avons souhaité voir disparaitre de notre vocabulaire «mandat d’arrêt», «arrestation», et que nos frères retournent tranquillement en Côte d’Ivoire pour vivre tranquillement comme tout citoyen.
« Nous avons obtenu des engagements fermes », a-t-il ajouté satisfait.
Faciliter leurs retours
Bon nombre de doléances que le FPI présentait au gouvernement depuis des mois voire des années semblent donc avoir trouvé une oreille attentive et surtout des garanties.
Précisons que le FPI aurait obtenu la non-exécution au moins provisoire de certains mandats d’arrêts visant des partisans de Laurent Gbagbo.
De son cote, le ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko indique avoir reçu des instructions du chef de l’état pour faciliter le retour des exilés.
« Il a donné une orientation claire : tous les exilés qui veulent rentrer peuvent rentrer. Il nous a demandé de les accompagner », a-t-il assuré.
Le président de la république Alassane Ouattara lance régulièrement des appels pour le retour des exilés.
BBC Afrique
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