Partis Politiques
La Session parlementaire 2013 prend fin ce vendredi 20 décembre 2013. Mais avant le cérémonial de clôture, les députés issus du PDCI-RDA ont été invités au domicile de leur Président, le Général Gaston Ouassénan Koné, aux 2 Plateaux, pour une réunion-bilan. 81 députés sur 90 étaient président, parmi lesquels, on a remarqué la présence des députés Alphonse Djédjé Mady de Saïoua, Bertin Kanan Kouadio de Port-Bouët, Augustin Sawouré Dougrou de Gagnoa Sous-préfecture, Théodore Kouassi Bodi de Diégonéfla, Martin Bohué Yao d’Oumé, Denis N’guessan de Divo Sous-préfecture, André Logbo de Guibéroua. Les 9 absents pour causes diverses et non délibérées se sont excusés. Après le bilan à huis-clos, le Président-Général Gaston Ouassénan Koné s’est prêté aux questions de 5minutesinfos.net. Entretien.
Monsieur le Président du groupe parlementaire PDCI-RDA, vous sortez d’une rencontre avec les députés de votre groupement politique. Sur quoi a porté cette réunion ?
Nous sommes en fin de session parlementaire de l’année 2013. Et nous avons pris l’habitude, à la fin de chaque session, de nous retrouver et de faire le bilan de l’année. C’est ce bilan-là que nous venons de faire. Après ce bilan, nous avons décidé d’organiser un séminaire pendant les vacances parlementaires que nous allons avoir. La clôture de la session, c’est ce vendredi 20 décembre 2013, après quoi, nous allons pendant environ 2 mois et demi être libres. Nous allons donc nous rendre dans nos différentes circonscriptions pour informer nos électeurs et toute la population de toutes les lois qui ont été votées durant l’année 2013. Pendant ce temps, nous allons prendre toutes les dispositions nécessaires pour voir la date qui convienne le mieux pour organiser le séminaire du groupe parlementaire PDCI-RDA. Les députés ont beaucoup de préoccupations. C’est donc normal qu’ils se retrouvent en séminaire pour réfléchir, discuter et prendre certaines résolutions. Voilà, en gros, ce que nous avons dit.
Est-ce que, selon vous, le bilan que vous venez de faire est-il positif ?
Ah oui ! Le bilan est positif. Vous avez vu les textes de lois qui ont été votés, les dispositions qui ont été prises, cela montre bien que les députés ont beaucoup travaillé.
Peut-on savoir le nombre de textes de lois sur lesquels vous avez travaillés ?
Depuis le début de l’année, nous avons bien eu une bonne cinquantaine de textes. Parce qu’il y a des traités, des accords, les textes de lois relatives à la vie des Ivoiriens eux-mêmes, etc. Donc je peux dire que les députés ont beaucoup travaillé et c’est ce bilan que nous venons de faire.
Est-ce qu’il a été aussi question des relations entre les groupes parlementaires ?
Non, puisqu’il n’y a pas de problème entre les groupes parlementaires. C’est pourquoi nous n’en avons pas parlé. Nous nous côtoyons entre présidents de groupes parlementaires, nous échangeons quand il y a des petits faits à dissiper, on se concerte, on s’entend, nous sommes en harmonie entre nous.
Président, où en est-on avec le nouveau statut du député ivoirien?
Justement, le Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, s’en occupe personnellement. Il a mis sur pied un Comité qui est en train d’étudier le texte. En plus le Premier ministre a dit qu’il allait s’impliquer aussi personnellement dans ce dossier. Donc je peux dire que c’est un projet qui est très avancé.
Monsieur le Président, des députés, notamment, ceux de votre groupe parlementaire, dit le « G25″, ont fait une sortie récemment pour demander une candidature unique pour le RHDP. Qu’en est-il exactement ?
Ecoutez, ça, ce n’est pas le groupe parlementaire. Les députés sont libres au sein du groupe parlementaire de se retrouver par affinité pour dire certaines choses. Tant que je ne suis pas saisi officiellement, cela n’engage pas le groupe parlementaire, donc je laisse agir les députés comme ils le souhaitent. Là, le « G25″ dont vous parlez est fait des députés issus de plusieurs groupes parlementaires donc aucun groupe parlementaire n’a encore la paternité de ce groupement de députés.
Cependant, Monsieur le Président, pensez-vous que cette année qui prend fin, les députés ont pleinement joué leur rôle de contre-pouvoir ?
Mais bien sûr ! Vous avez bien vu que chaque fois que les textes arrivent au parlement, les discussions ont très souvent été houleuses et chaudes. Mais il ne faut pas oublier une chose, la Côte d’Ivoire est la Côte d’Ivoire. D’abord, un pays de dialogue, un pays de concertation. Quand vous allez à des concertations, chacun vient avec ses idées. Et on arrive toujours à une entente par le dialogue. C’est cela la Côte d’Ivoire.
Entretien réalisé par SerCom Groupe Parlementaire
Titre: J-ci.net
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