Bien que n’ayant pas à charge le portefeuille des mines, le ministre du pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, continue d’avoir une mainmise sur le secteur si on en croit « la Lettre du Continent ». D’où les sérieuses difficultés de son remplaçant, Jean-Claude Brou, à reformer le secteur sur la question notamment du dégel des renouvellements des permis d’exploration et l’attribution de nouveaux permis, qui se fait au compte-gouttes. Les hommes de main de Toungara ont tous conservés leurs postes. Pour preuve, Abdramane Diabaté, fidèle parmi les fidèles du maire d’Abobo, est toujours le patron de la puissante direction générale des mines et de la géologie, où il règne en maitre absolu. En novembre dernier, il s’était illustré de fort belle manière en exigeant la hausse du capital aux acteurs du secteur, qui est ainsi passé à 20 millions. Quant à Ibrahima Coulibaly, l’autre bras droit, il a été maintenu à son poste de directeur général du développement minier. Fatima Thès, une autre proche de Toungara, cumule les postes de secrétaire nationale du processus de Kimberley et de directrice de cabinet adjointe au ministère du pétrole et de l’énergie. Tous continuent de jouer le jeu de leur ancien patron au détriment du ministre Jean-Claude Brou qui n’y voit que du feu.
Aujourd’hui
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