Gagnoa – Le sergent de police Dakouri Djéba Guy Franck, 35 ans, en service au District de police de Gagnoa, a été mis aux arrêts et écroué, à la prison civile, pour complicité de vol aggravé en réunion à main armée de kalachnikov (AK 47).
Le sergent Dakouri, de la promotion 2008-2009, a été nommément cité, le 15 novembre, par Gnahoré Kpénahi Michaël, l’un des membres du gang à la kalachnikov qui écumait les populations de la région du Gôh, comme étant l’acolyte pourvoyeur de ces armes de guerre automatiques avec lesquelles les malfrats opéraient de nuit comme de jour.
Le sieur Gnahoré qui était activement recherché par la police dans un premier cas de vol impliquant le gang de Dakouri Djéba, au cour duquel il a réussi à s’enfuir, a fait cette troublante révélation pendant son interrogatoire au premier arrondissement de police de Gagnoa, alors qu’il venait d’être appréhendé pour vol en stationnement d’une moto appartenant à Gauzé Tapé Jean-Baptiste.
Avant l’arrestation de Gnahoré Kpénahi, le troisième larron de la redoutable bande de braqueurs à la kalachnikov, ces deux acolytes, Diarra Siaka et Koukougnon Zébré Pacôme ont été mis pris par des « dozos » (chasseurs traditionnels) qui les ont ensuite mis à la disposition du 2ème arrondissement de police. Ce, alors que les trois criminels venaient d’opérer, dans la nuit du 11 au 12 juin, au domicile de Kiendrébéogo Yembi Nestor, au quartier Afridoukou à Gagnoa.
Avec l’arrestation du troisième élément du gang, les fins limiers de la police ont eu très vite le flair de faire des rapprochements qui leur ont permis de savoir que Diarra, Koukougnon et Gnaoré appartiennent au même gang à la kalachnikov.
Et c’est donc l’interrogatoire musclé de ce dernier qui a permis à la police d’obtenir son aveu sur le sergent Dakouri, qui, non seulement était le pourvoyeur d’armes du gang, mais est aussi le tuteur de Koukougnon et Gnahoré. Cela, depuis qu’il était en service à Abidjan, puis à Gagnoa où il est arrivé après la crise post-électorale.
Malgré les dénégations du mis en cause, en dépit de plusieurs confrontations avec son accusateur, les enquêteurs de la police soutiennent mordicus que la culpabilité de leur collègue est formellement établie dans cette affaire qui jette un véritable discrédit sur ce corps commis à sécuriser les biens et les personnes dans la capitale de la région du Gôh.
AIP
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