La taxe sur l’alcool et le tabac passera de 12% à 15% dès le début de l’année prochaine en Côte d’Ivoire. En effet, le 1er janvier 2014 verra l’entrée en vigueur de cette reforme fiscale qui suscite des craintes chez les brasseurs du pays.
Ces derniers ont fait de la commercialisation des boissons alcoolisés, un secteur majeur de leurs activités. Aussi voient-ils la date fatidique « se rapprocher avec appréhension ». Si du côté de la société Les Brasseries Ivoiriennes, cet état d’esprit règne, il est cependant quelque peu tempéré par la foi que l’on a dans les lois du marché. Selon Moussa Bouali, directeur général adjoint du groupe, «la concurrence devrait servir de régulateur au marché et le choix du consommateur s’avèrera particulièrement déterminant.»
La direction, par la voix de son premier dirigeant, Emmanuel Hutardo, a fait savoir que pour le moment, elle n’agira pas directement sur les prix. « Pour l’instant, nous n’envisageons pas de répercussion sur nos prix. » affirme l’officiel, qui n’exclut cependant pas la possibilité que le réseau de distribution choisisse cette option.
En dépit de la mesure, la société, qui dispose d’un capital de 20 milliards de francs CFA, dit poursuivre l’objectif qui a motivé son implantation sur le territoire ivoirien: « la diversification de l’offre faite aux consommateurs ».
Agence Ecofin
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