Côte d’Ivoire congrès UDPCI – Blé Guirao réagit aux nouvelles accusations contre Mabri

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Congrès de l’UDPCI (18 au 20 décembre 2013)

Quatre (04) questions à JEAN BLE GUIRAO, Secrétaire Général Adjoint II en charge de l’Organisation et de la Mobilisation du Parti, Président de la Commission Mobilisation et Transport.

Du 18 au 20 décembre 2013 prochain, l’UDPCI innove un processus d’organisation de trois congrès en un même lieu, à la fondation FHB de Yamoussoukro. A moins d’une semaine de l’événement qui marquera les annales de l’histoire politique du pays, JEAN BLE GUIRAO, Secrétaire Général Adjoint II en charge de l’Organisation et de la Mobilisation du Parti, Président de la Commission Mobilisation et Transport sort ses griffes, sans détours, avec son franc parler, dans une interview à cinq questions. «Notre Parti doit montrer aux Ivoiriens et à l’extérieur qu’il demeure une alternative et un socle démocratique », «trop de personnes posent des actes, parfois se disant des envoyés ou parlant au nom du Président du Parti, qui nuisent et ternissent l’image de notre parti», «je suis heureux de la main tendue du Président OUATTARA aux Partis du RHDP et à l’opposition significative»

Monsieur le Secrétaire Général Adjoint II de l’UDPCI, le Parti arc en ciel se prépare à vivre un événement à trois niveaux les 18, 19 et 20 décembre 2013 prochain à la fondation FHB à Yamoussoukro. Comment se prépare cette importante rencontre ?

Je voudrais vous dire merci pour l’opportunité que vous m’offrez pour éclairer nos nombreux militants et la classe politique qui nous observe. En effet, les 18, 19 et 20 décembre 2013 prochain, notre parti innove en organisant, en même temps, sur un même espace, dans le même temps, le 2e Congrès ordinaire du Parti, le 2e Congrès ordinaire des Jeunes et le 1er Congrès ordinaire des femmes du Parti. Si l’expérience réussi, nous aurons relevé un grand défi organisationnel. Le Comité d’Organisation avec à sa tête la Coordination Générale du Congrès présidée par le vice Président WOI MESSE et avec pour adjoint le SG par Intérim, le Ministre FLINDE, le Comité Scientifique présidé par le Ministre YORO BADIA, les dix commissions dont celle que je préside en charge la Mobilisation et le Transport, le Secrétariat Technique Permanent dirigé par le Camarade YAO KOUADIO, le Comité électoral présidé par DOHOUN GABRIEL, tous, sommes à pied d’œuvre pour la réussite de l’événement majeur. Les réunions se multiplient à n’en point finir, les missions de terrain sur Yamoussoukro et hors se poursuivent pour que les militants congressistes, les militants et sympathisant fassent de cet événement une grande fête populaire pour démontrer à tous, que onze ans après son lâche assassinat, le parti fondé par ROBERT GUEI reste debout malgré tout et ces congrès seront l’occasion pour nous de le démontrer par le nombre de participants(plus de 8 000 congressistes sont attendus), la qualité des travaux, le sérieux et les comportements vraiment démocratiques car les ivoiriens et le monde entier nous observent. Ils nous jugeront sur notre capacité à montrer un visage purement démocratique qui confirmera l’alternative et l’espoir que nous devons demeurer avec le Président ALBERT TOIKEUSSE MABRI. Vous avez lu le communiqué émanant du comité électoral, on aura donc une seule candidature au niveau de la direction du Parti où les militants ont décidé de renouveler leur grande confiance au Président du Parti pour l’immense travail abattu de résistance et de repositionnement de notre parti. Une seule candidature au niveau des jeunes, celle du camarade ADIKO. Là aussi, nous sommes à l’ère des innovations. le Bureau Exécutif National sortant innove en décidant de ne pas présenter de Candidat. Une première à ce niveau dans l’histoire des structures de jeunesses de parti politique. Peut-être, et je le pense, c’est pour coller et rester conforme à leur bilan d’avril 2007 à décembre 2013. Au niveau des femmes, deux candidates les camarades MAHI et COULIBALY. A ce niveau, au delà des aspects électoraux, ce congrès doit garder son côté de retrouvailles des militants et de fête.

Pour vous, combattant de la liberté, quelles sont vos attentes et vos espoirs au sortir des Congrès de Yamoussoukro ?

Ecoutez, pour nous comme pour de milliers de militants qui sont sous la pluie et le soleil, en marchant et en rampant parfois, de nuit comme de jour, depuis plus d’une décennie, dans des conditions parfois atroces de lutte où certains y ont perdu la vie, ces congrès de Yamoussoukro représentent beaucoup d’espoir. Espoir et victoire de savoir déjà que notre Parti vit et se compte dans la cour des grands partis qui se comptent, là où bien d’autres formations politiques, nées bien avant nous, sont désormais réduites à leur simple expression de partis politiques qui se comptent et non qui comptent. Espoirs de savoir donc que nous tenons toute notre place malgré le mauvais score de 2.5% enregistré à la dernière Présidentielle et dont les raisons sont ailleurs. Espoirs de sortir de ces congrès requinquer, remobiliser et fier d’être UDPCI. Ce sera le moment de recharger les batteries et repartir de plus belle après un bilan sans faut fuyant en interne comme en externe. Nous sommes un parti démocratique et nous devons le rester, le prouver et le vivre à tout instant. Dommage que certains sons viennent ternir l’embelli de ces congrès.

Et quels sont ses sons de cloches discordants.

Nous sommes à la veille du Congrès et malheureusement, trop de personnes posent des actes, parfois se disant des envoyés ou parlant au nom du Président du Parti, qui nuisent et ternissent l’image de notre parti. Certains cadres du Parti courent les chapelles, disant partout que le Président du Parti avait hier un candidat au niveau des jeunes, et maintenant une candidate au niveau des femmes. Je me demande parfois si ces derniers font une bonne lecture politique ou s’ils ont un peu de formation politique. Comment le Président du Parti, garant de la ligne politique, qui parle au nom de tous les militants, qui a un devoir de protéger tous les militants, peut il avoir une candidate au point que ceux qui se disent ces envoyés pourrissent l’atmosphère au sein du parti en appelant ou en menaçant chaque jour nos responsables à la base. «ceux qui votent contre la candidate du Président MABRI sont contre lui» voici des propos qui circulent à longueur de journées et qui ne rendent pas service à notre parti dont les militants, pour la plupart, font des efforts de formation politique sur le tas. Ceux qui vont cela sont connus. A maintes reprises nous avons attirer l’attention des uns et des autres. Le Président du Parti, en tant qu’être humain, peut avoir son penchant dans une élection. Mais il a un devoir sacro saint de garantir la démocratie interne au sein du parti, de garantir l’égalité et la sécurité de tous les militants. C’est à ce niveau que les nombreux observateurs nous jugeront dans notre capacité à gérer un jour ce pays. Notre vision d’un parti politique moderne et model, c’est la promotion des valeurs de justice, des valeurs de travail, des valeurs de mérite. Déjà aux dernières élections législatives et locales, j’attirais l’attention des uns et des autres sur la nécessité des choix de nos différents candidats sur des bases de justice et de mérite. Mais je n’avais pas été suivi et des gens ont préféré choisir des militants de base en lieu et place des cadres de la direction du parti faisant là encore des frustrations énormes.

Certains avancent la géopolitique pour corroborer leurs thèses funèbres. Ces derniers oublient, hélas, qu’on parle désormais de realpolitik où seul le travail compte et paye. Les partis politiques qui l’ont compris ont fait des bonds fulgurants vers le pouvoir. De plus, en avril 2007 lorsque je quittais la tête de la JUDPCI, certains ont introduit la notion de ni Wê, ni Dan pour dire qu’aucun jeune Wê et Dan ne devait être Président National. D’avril 2007 à décembre 2013, un jeune baoulé a dirigé la JUDPCI. On sera toutes oreilles tendues pour voir ce bilan pour le quitus, mais tout le monde se plaint à dire que cette structure jadis de lutte est devenue quelconque au fil des années.
J’invite tous ceux qui prennent le nom du Président du Parti pour faire leur choux gras à arrêter, car ce parti doit rester démocratique.

Ce sera aussi, à ce congrès, l’occasion de faire le bilan de l’alliance RHDP ?

Oui bien sûr, nous parlerons de notre avenir au sein du RHDP, des actions de notre alliances sur la pais et le développement dans notre pays qui sort progressivement de crise. Le Président BEDIE aime à le répéter qu’il faut des réglages nécessaires au sein de notre famille politique. A quelques jours de notre Congrès, le Chef de l’Etat lance un appel historique aux partis membres du RHDP et ensuite à l’opposition significative du FPI. Je suis heureux de la main tendue du Président OUATTARA aux Partis du RHDP et à l’opposition significative, ce qui va décrisper considérablement l’atmosphère socio politique. En tant que parti responsable, on ne pourra pas sortir de ce congrès sans donner une suite à cet appel important au rassemblement autour de l’essentiel afin de continuer les nombreux chantiers du programme du Président OUATTARA. Le congrès se prononcera donc là-dessus comme sur tous les autres sujets qui touchent à la vie des ivoiriens.

Par Louty

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