les écoles ésotériques et l’esclavage spirituel des noirs un mal qui corrompt l’âme des africains
Libre opinion par Isaac Pierre Bangoret (Écrivain)
Il convient de retirer d’abord de l’œil des chrétiens la poutre qui les aveugle avant d’en faire autant avec la paille que nous retrouvons dans celui des adeptes des écoles ésotériques. L’apôtre Paul écrit: «Que chacun se soumette aux autorités en charge. Car il n’y a point d’autorité qui ne vienne de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu […] Rendez à chacun» conclut-il, «ce qui lui est dû; à qui l’impôt, l’impôt, à qui les taxes, les taxes, à qui la crainte, la crainte, à qui l’honneur, l’honneur» (Rm 13, 1-7). Les souverains occidentaux, avec l’aval de l’Église catholique romaine, par exemple, affirmaient, à partir de ce passage biblique que leur royauté avait une origine divine, malgré les intrigues et les assassinats qui leur permettaient de la conquérir.
L’interprétation littérale de ces versets bibliques est désormais révolue en France, en Europe, où les travailleurs luttent contre l’augmentation des taxes, des impôts, contre la cherté de la vie. L’ Église en Afrique est malheureusement en reste…
Des ivoiriens se demandent légitimement si Alassane Ouattara porté au pouvoir grâce à l’armée française, aux bombardements sur la ville d’Abidjan à l’origine de milliers de morts, est-il une autorité voulue par Dieu.
Saint Pierre, le prince des apôtres, nous invite, justement, à ne pas nous limiter à une interprétation littérale des lettres de saint Paul: «Tenez la longanimité de notre Seigneur pour salutaire, comme notre cher frère Paul vous l’a aussi écrit selon la sagesse qui lui a été donnée. Il le fait d’ailleurs dans toutes les lettres où il parle de ces questions. Il s’y rencontre des points obscurs, que les gens sans instruction et sans fermeté détournent de leur sens – comme d’ailleurs les autres Écritures – pour leur propre perdition. Vous donc très chers, étant avertis, soyez sur vos gardes, de peur qu’entra înés par l’égarement des criminels, vous ne veniez à déchoir de votre fermeté» (1P 3, 15-17. Si les souverains criminels ou des autorités était d’éviter de faire de la doctrine du Christ un instrument politique pour ces croyants qui aspiraient à la liberté. La libération spirituelle conduit automatiquement à celle politique. Si les souverains criminels ou des autorités religieuses qui refusent de naître de nouveau se servent de ce passage biblique pour justifier l’oppression des peuples, le souci principal de l’ap ôtre Paul envoyé par Dieu vers les pa ïens était d’éviter de faire de la doctrine du Christ un instrument politique pour ces croyants qui aspiraient à la liberté. La libération spirituelle conduit automatiquement à celle politique.
Ce fut le combat mené par notre Maître et Seigneur Jésus de Nazareth qui, menacé de mort par les autorités politiques, parce qu’il rendait témoignage à la vérité tint ce discours: «Allez dire à ce renard (Hérode): Voici que je chasse des démons et accomplis des guérisons aujourd’hui et demain, et le troisième jour je suis consommé! Mais aujourd’hui, demain et le jour suivant, je dois poursuivre ma route, car il ne convient pas qu’un prophète périsse hors de Jérusalem» (Lc 13, 31-33). Rendre témoignage à la vérité est la mission de tout chrétien, des autorités religieuses. Face au contentieux électoral ivoirien, rendre témoignage à la vérité consistait à s’en tenir au respect de notre Constitution, à rechercher inlassablement des voies pacifiques à la crise puisque le Droit fondamental est pour toute nation ce qu’est l’Évangile pour les Institutions religieuses, et pour nos âmes. L’Évangile a pour but de libérer nos âmes et de nous conduire au respect du Droit (de la Loi) qui crée les conditions favorables à la paix. La guerre conduit, au contraire, au désordre et à un souci perpétuel de sécurité, qui permet à la France d’empêcher nos nations africaines d’accéder à la souveraineté, puisque nous sommes toujours contraints à faire face à des plans Marshall (version française), à des dettes de guerre. Toute autorité ne vient, en fait, de Dieu que si elle respecte le Droit du peuple, la Justice.
Il est bon de lever, à ce sujet, toute équivoque, en analysant l’introduction de la royauté au sein du peuple d’Israël. D’Abraham au prophète Samuel, le Très-Haut établissait à la tête des descendants de Jacob des Juges et non des rois. Le peuple outré par le mauvais comportement des fils du prophète Samuel demanda un roi à sa tête: «Tu es devenu vieux» lui dirent-ils, «et tes fils ne marchent pas sur tes traces. Maintenant donc, établis-nous un roi pour qu’il nous juge, comme toutes les nations» (Samuel 8, 5). Ce désir d’imiter les autres nations signifie que la culture de la royauté n’a pas été introduite en Isra ël et dans le monde par le Dieu unique, mais par ces nations adoratrices d’autres dieux favorables au principe de la domination, et non à celui de la pauvreté spirituelle. Nous retrouvons sur terre cette royauté bien avant le Déluge. Si d’Adam à Noé le Très-Haut s’évertua à préserver du mal une lignée, les faux dieux (ces fils de Dieu, pères des Nephilim) ennemis du Christ, s’attelèrent, eux aussi, à susciter une descendance que les fouilles archéologiques permettent d’attester. Après Alexandre le Grand, les Ptolémées, installés en Égypte, fondateurs de la Bibliothèque d’Alexandrie, choisirent Manéthon, un prêtre égyptien qui eut, pour rôle de décrire dans son manuscrit appelé Ægyptiaca l’histoire des dynasties égyptiennes avant et après le Déluge. De ce dernier nous apprenons que les dynasties égyptiennes commencent avec les dieux (pères des Nephilim) dont parle la sainte Bible (Gn 6, 4), et non avec les pharaons. Bérose, un pr être Babylonien au service des Séleucides en fit autant et mit en exergue dans trois volumes intitulés Babyloniacala présence des dieux sur terre selon les croyances mésopotamiennes. Dans des empires africains comme celui du Mali ou du Ghana, il est aussi évoqué des combats épiques entre des rois-sorciers, dominateurs et cruels comme Soumangourou Kanté dotés de grands pouvoirs surnaturels, et des souverains épris de justice, à l’instar de Soundiata Kéïta. Les souverains, dans toutes les sociétés du monde, étaient, selon la disposition de leur cœur, en communion soit avec ces faux dieux soit avec des entités spirituelles envoyées par le Dieu unique pour soutenir leur lutte en faveur de la justice. Les recherches
scientifiques, les récits et les légendes confirment la présence sur terre, avant puis après le déluge, de la lignée du Serpent antique; ces farouches adversaires des descendants de la Femme auxquels fait allusion le Dieu unique quand il s’adresse à leur père: «Je mettrai une hostilité entre toi et la femme entre ton lignage et le sien» (Gn 3, 15). Les Sumériens, selon des recherches scientifiques, affirment, en effet, qu’une royauté vint du ciel sur Terre, ce qui est naturellement contraire à la volonté du Très-Haut, mais confirme le fait que des nations du monde vénéraient des dieux qui avaient introduit sur terre une royauté favorable à un esclavage spirituel, à un racisme qui a des « origines divines ». Lorsque le Christ, dans sa prière adressée au Très-Haut, avant son arrestation et sa Passion dit: «Et maintenant, Père, glorifie-moi auprès de toi de la gloire que j’avais auprès de toi» (Jn 17, 5), il confirme, en effet, qu’au Ciel existait la Royauté, une gloire dont parle les Sumériens. Les fils de Dieu, pères des Nephilim (les faux dieux du décalogue) sont donc ces créatures de la race du Christ et non des hommes ou des Anges, qui éprouvèrent le besoin d’ être adorés comme le Dieu unique. Ils furent jaloux de la Royauté du Christ du Très-Haut et vinrent sur terre susciter des religions traditionnelles pour se faire adorer: «Tout cela, je te le donnerai» dit, à dessein, le Serpent antique à Jésus «si, te prosternant, tu me rends hommage» (Mt 4, 9). Pères-fondateurs d’écoles ésotériques, ils ont suscité l’élaboration de doctrines qui régissent la vie spirituelle et politique de personnes dites élevées, illuminées. Certaines doctrines prétendent, par exemple, qu’il existe trois degrés dans le ciel: ceux qui ne doutent point des vérités divines sont dans le degré le plus élevé, ceux qui n’admettent pas immédiatement les vérités divines mais l’acquièrent, en définitive, à travers l’instruction, sont dans le ciel moyen, ceux qui croient aux vérités divines mais ne se soucient pas d’être instruits, sont dans le dernier ciel, dans des états inférieurs. Appliqués au monde politique, les Africains, adeptes des écoles ésotériques, souhaitent accéder au degré le plus élevé; ils accueillent donc, sans remettre en cause, les enseignements de leurs guides spirituels français, européens, et confessent, par exemple, à l’instar des Sumériens que toute royauté vient de Dieu. Ils deviennent ces privilégiés, et forment progressivement cette domination noire combattue par Nelson Mandela (Paix à son âme).
A partir de l’analyse objective de ces trois degrés, nous pouvons conclure que les Noirs sont dans les états inférieurs, dans le dernier ciel parce qu’ils se soucient peu d’être instruits; ils ne lisent pas. La Côte d’Ivoire compte de nombreux adeptes des écoles ésotériques, de nombreux érudits, ces privilégiés qui ont choisi de lire, de s’instruire pour leur propre perdition, car il ne s’agit pas de lire, mais il faut savoir lire…
Pour accéder aux charges politiques importantes dans les pays africains, il faut nécessairement appartenir à ces sociétés secrètes où la France ésotérique fait de nos autorités politiques des esclaves spirituels. Ainsi l’oppression des Africains par la France est favorisée par cette domination noire acquise, en général, à ces fausses doctrines qui leur donnent le sentiment d’être des privilégiés. Étant soumis aveuglément dans les sociétés secrètes à leurs ma îtres français, ils le sont aussi dans le monde politique. On ne peut résoudre, par exemple, les conflits en Afrique et parler de sécurité, en ne réunissant en France que les Chefs d’ États installés, dans leur majorité, par la métropole. Les conflits existent parce que cette domination noire ne collabore pas avec l’opposition. La France gagnerait mieux à taire les armes, à résoudre les conflits des Africains en Afrique, et en invitant, surtout, à ces sommets, non seulement les adeptes de leurs sociétés secrètes, mais tous les Africainsconcernés par la Paix. Nous avons dans le monde trois grands foyers où persistent le racisme institutionnalisé, l’inégalité entre les hommes: les États-Unis d’Amérique, le pays de Nelson Mandela que l’on honore après l’avoir persécuté et traité de criminel, et enfin la France et ses colonies africaines. Les USA et l’Afrique du Sud grâce à des personnes comme Luther King et Mandela ont jeté les bases d’une société égalitaire, il n’en est pas de même de la France qui « use de tromperie »pour paraître juste aux yeux du monde. Elle jette en prison les combattants de la Liberté comme le président Laurent Gbagbo, et caresse dans le sens des poils Alassane Ouattara dont les soldats emprisonnent et tuent, pour le compte de la France, les Ivoiriens. Gbagbo défend son pays et est enfermé à la Haye, Ouattara, pour le compte de la France, attaque la C ôte d’Ivoire, avec l’aide des sans-papiers et est acclamé, soutenu, par la domination blanche française ésotérique. L’honneur rendu par le président Hollande à Nelson Mandela doit dissiper ses peurs vis-à-vis de Laurent Gbagbo, car du Continent africain se lèveront d’autres Mandela, puisque nous aspirons à la paix et non à la guerre.
Isaac Pierre BANGORET (Écrivain)
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