Le directeur général de l’Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration (ADDR) Fidel Sarassoro a indiqué dimanche à Abidjan que le processus d’intégration socio-économique des ex-combattants de la crise post-électorale connaît des avancées.
Selon M. Sarassoro qui s’exprimait lors d’un entretien avec des médias, 70% des ex-combattants sur les 30.000 prévus pour cette année 2013, ont été réinsérés dans des activités civiles,
« Notre objectif pour cette année 2013 est d’insérer 30.000 ex- combattants, et nous sommes à 70% de taux d’atteinte de cet objectif », a-t-il précisé.
Pour lui, il s’agit d’un taux acceptable, d’autant que le gouvernement et ses partenaires poursuivent les efforts dans le sens d’une réinsertion efficiente des anciens belligérants.
Fidel Sarassoro a noté que plusieurs milliers de jeunes ex- combattants ont déjà été intégrés dans divers secteurs d’activités, et a annoncé la mise en place imminente de programmes d’insertion d’une autre vague de jeunes dans des domaines tels que l’énergie, l’agriculture et la petite industrie.
Plusieurs jeunes avaient pris les armes au plus fort de la crise post-électorale pour combattre aux côtés des forces pro- Gbagbo et des forces pro-Ouattara.
De source officielle, le programme de démobilisation et de réinsertion de ces jeunes ex-belligérants va coûter 92 milliards de francs CFA (140 millions d’euros).
Sur un effectif de 65.000 ex-combattants, quelque 30.000 ex- soldats devraient être réinsérés à la fin de l’année et les 35.000 autres en 2014.
A l’occasion d’une vaste tournée dans le nord puis dans le centre du pays, le président de la République Alassane Ouattara avait lui-même abordé la question, demandant aux ex-combattants de lui faire confiance et assurant qu’ils ne seront pas des laissés- pour-compte.
Avec Xinhua
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