La Société financière internationale (IFC) et la Société générale ont conjointement constitué un mécanisme de 300 millions de dollars destiné à la Société ivoirienne de raffinage (SIR). Cette facilité contribuera à garantir un flux régulier d’importations de pétrole brut.
La Société financière internationale (IFC), filiale de la banque mondiale dédiée au secteur privé, et la Société générale ont annoncé le 4 décembre avoir investi chacune 100 millions de dollars dans un mécanisme qui permettra de financer les importations de pétrole brut de la Société ivoirienne de raffinage (SIR). Les banques britannique Standard Chartered et française BNP Paribas participeront également à l’opération, portant le montant total du financement à 300 millions de dollars.
Cette facilité de crédit permettra au pays de maintenir un flux d’importation d’énergie régulier et d’éviter une flambée des prix ainsi qu’une interruption de l’approvisionnement. « La production de la SIR affecte la vie de millions de personnes en leur fournissant de l’énergie pour leurs foyers et leurs entreprises et de l’essence pour leurs véhicules afin de transporter les produits sur les marchés », a déclaré dans un communiqué Georgina Baker, directrice du service Commerce international et Chaînes d’approvisionnement pour IFC.
Pratiques internationales
IFC travaillera également avec la raffinerie afin d’approfondir les analyses environnementales lancées par cette dernière en vue de les aligner sur les meilleures pratiques internationales, l’aidant ainsi à retrouver sa performance d’avant le conflit. La SIR, qui traite 65 000 barils par jour, est l’unique raffinerie en Côte d’Ivoire. Elle fournit l’intégralité des produits pétroliers raffinés au pays et fournit également le Burkina Faso, le Mali ainsi que d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. L’opération devrait par ailleurs aider l’entreprise à accéder à nouveau aux marchés financiers internationaux.
L’initiative est liée au Programme de financement des biens essentiels (CCFP) lancé en 2012 par IFC afin de faciliter les importations de biens liés à l’énergie dans les pays les plus pauvres du monde. Une facilité semblable a été signée l’an dernier en Mauritanie, afin de financer l’importation de 500 000 tonnes de carburant.
La levée devrait permettre de financer à hauteur de deux milliards de dollars les importations de pétrole durant les deux prochaines années.
[Facebook_Comments_Widget title= » » appId= »144902495576630″ href= » » numPosts= »5″ width= »470″ color= »light » code= »html5″]
Commentaires Facebook