Affi demande à ses militants de se « mettre en jambes pour les batailles à venir »

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“Préparez-vous, le moment arrive »

Le président du Front populaire était dressé hier sur ses ergots. A sa conférence de presse, Affi N’Guessan a demandé à ses camarades de se mettre en jambes pour les batailles à venir.

A peine sorti de prison, le président du Front populaire ivoirien a commencé à annoncer les couleurs. Hier, face à la presse, Affi N’Guessan a prédit des jours tumultueux dans le pays. En guise de conclusion à sa conférence de presse, le président du Fpi a invité ses militants à se mettre en jambes pour les batailles à venir. «Certains militants se demandent quelle sera l’avenir de notre lutte. Pour le moment, nous menons la lutte par l’appel au dialogue. Il y aura un autre moment pour une autre forme de la lutte. Ceux qui sont en face le savent. Nous aussi, nous le savons et nous nous préparons pour ça. Nous savons comment nous avons arraché les libertés et le pluralisme en 1990. Je demande aux militants d’être sereins et de se préparer. Nous ne pouvons pas laisser ce que nous voyons actuellement. Ça ne peut pas rester comme ça. J’invite donc le chef de l’Etat à analyser avec la plus grande bienveillance ce cadre que nous proposons pour sortir de l’impasse », a menacé Affi N’Guessan. Mais le président du Fpi ne s’est pas arrêté en si bon chemin.

Le conférencier, revenant sur le rapport produit par les experts de l’Onu sur un prétendu projet d’assassinat de pro-Gbagbo au Ghana, a qualifié la Côte d’Ivoire d’un Etat voyou. « Je ne sais pas comment on peut être à l’aise quand on est chef de l’Etat avec ce genre de situation. J’ai observé que le gouvernement a produit une déclaration pour se disculper. Mais le fait d’écrire cette affaire, c’est déjà une honte. Quand les gens disent de telles choses dans un rapport, cela veut dire qu’ils n’ont plus aucune considération pour vous. Dire d’un gouvernement qu’il mène des opérations d’assassinat de ses compatriotes dans un pays étranger veut dire que ce gouvernement appartient à un Etat voyou. Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier un gouvernement qui se livre à ces genres de choses. Ils feraient bien de faire attention à eux », a encore menacé Affi avant de se faire plus explicite en ces termes : « C’est une accusation sérieuse et le gouvernement gagnerait à revoir ses méthodes d’action. Ce gouvernement gagnerait à sortir du brigandage et banditisme politique. Ce gouvernement gagnerait à restaurer le fonctionnement normal de la Dst parce que dans le monde actuel, ce genre de pratique ne reste pas éternellement impuni. Quand le moment va arriver, il faudra que chacun soit prêt à assumer. Or le moment peut arriver et certainement arrivera (…)Aujourd’hui, il n’y a pas une autre organisation pour défendre le pays face à la tyrannie que Ouattara exerce sur les Ivoiriens. Si on s’assoit, il n’y a plus rien. Il va marcher sur nous pendant tout le temps qu’il sera là. Est-ce qu’on doit se coucher pour subir cette tyrannie ? On ne peut pas le faire parce que le pays ne mérite pas ça».

Les patrons de presse dans la place
Il y avait du beau monde hier à la première conférence de presse du président du Fpi. Outre les journalistes commis à la couverture de l’événement, l’on notait la présence de plusieurs présidents d’association de journalistes et de patrons de presse. Traoré Moussa, président de l’Unjci, était assis dans les premières loges. César Etou, DG de Notre Voie, Franck Anderson Kouassi, ancien président du Cnca, Guillaume Gbatto, secrétaire général du Synappci, Stéphane Bahi, DP du Nouveau Courrier et Herman Aboa comme modérateur étaient également présents.

Lida Kouassi et son chewing-gum
Lida Kouassi Moïse faisait partie du staff du président Affi N’Guessan. Mais l’ancien ministre de la Défense de Laurent Gbagbo, durant les 3 heures qu’a duré la conférence
de presse, mastiquait continuellement un schewing-gum au point que les autres frontistes se demandaient ce qu’il avait. En dehors des grosses têtes, Angeline Kili était
assise comme un ange gardien derrière AffiN’Guessan.

Conférence de presse ou meeting ?

Les journalistes qui ont couvert la première conférence de presse d’Affi N’Guessan étaient dans l’embarras hier. Avant le début de la conférence, les militants du Fpi ont
pris d’assaut le siège et occupé toutes les places. Il a fallu faire des pieds et des mains pour que les hommes de médias aient des places assises. Malgré tout, certains journalistes ont assisté à cette conférence de presse en dehors de la salle pendant que des militants étaient assis et applaudissaient continuellement

Notre Voie sort la grosse artillerie
Le confrère Notre Voie, journal officiel du Fpi, a déployé hier, la grosse artillerie au siège de ce parti pour couvrir l’événement. L’équipe de reportage avait à sa tête le boss CésarEtou accompagné de Guillaume Gbatto, Armand Bohui, Robert Krassault, Boga Sivori, César Ebrokié et Koré Benjamin. Cette équipe était appuyée de deux photographes. Pour les chahuter,les confrères ont cherché à savoir si les travailleurs de Notre Voie assistaient à la conférence en tant que journalistes ou militants.

Jeu de chaises musicales entre Miaka et Akoun
Pour sa conférence de presse, Affi N’Guessan a eu le soutien de la haute direction du Fpi. Mais l’on n’a pas compris le jeu de chaises musicales entre Akoun Laurent
et Miaka Oureto. Pendant les propos liminaires, Akoun qui était à la table de séance avec Affi et Aboudrahamane Sangaré. Mais pendant la phase des questions-réponses, il a cédé son fauteuil à Miaka Oureto qui a retrouvé sa place à la table de séance
àcôté d’Affi.

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