Ouestafnews – Le Cap-Vert est sorti avec le meilleur score au classement des pays ouest-africain, sur la base de l’Indice de perception de la corruption 2013, publié ce mardi 3 décembre 2013, avec une note de 58 qui le met à la 41e place au plan mondial.
L’indice de perception de la corruption est établi par l’ONG Transparency international sur une échelle allant de 0 (pays perçu comme étant extrêmement corrompu) à 100 (pays perçu comme étant très peu corrompu).
Le trio de tête de la sous-région est complété par le Sénégal (77e mondial avec 41 points) et le Bukina Faso (83e mondial avec 38 points), indique le rapport publié par Transparency International et consulté par Ouestafnews. Mais ces deux pays restent en dessous du seuil des 50 % ce qui en fait des pays relativement corrompus.
Suivent ensuite dans l’ordre le Liberia (38 points), le Bénin (36 points), le Niger (34 points), la Mauritanie (30), la Sierra Leone (30), le Togo (29), le Mali (28), la Côte d’Ivoire (27), le Nigeria (25) et la Guinée-Bissau (19). La Guinée, 163e mondiale, ferme la marche avec 19 points.
Au plan mondial, le Danemark et la Nouvelle-Zélande partagent la tête du classement de avec une note de 91. L’Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie ferment la marche avec une note de 8 points seulement.
« Les pays obtenant les meilleurs résultats montrent que la transparence pousse les pouvoirs publics à rendre davantage de compte aux citoyens, permettant ainsi de mettre un frein à la corruption », a affirmé Huguette Labelle de Tansparency International sur le site de l’ONG.
« Ces pays n’en demeurent pas moins confrontés à des problèmes comme les pratiques de captation (des ressources) par l’État, le financement occulte de campagnes électorales et le manque de contrôle des contrats publics d’envergure, autant d’éléments qui constituent des risques importants de corruption », ajoute Mme Labelle.
L’Indice de perception de la corruption s’appuie sur l’opinion d’experts concernant la corruption dans le secteur public. L’accès aux documents administratifs et l’encadrement du comportement des élus sont des éléments déterminants pour l’obtention d’un bon score, explique l’OGn sur son site web.
A l’inverse, ajoute-t-elle, l’incapacité de l’administration à rendre des comptes aux citoyens et l’inefficacité des institutions publiques sont perçues comme des facteurs négatifs.
L’Indice de perception de la corruption 2013 de Transparency International rappelle que les abus de pouvoir, les transactions secrètes et les commissions occultes continuent à faire des ravages partout dans le monde.
Plus des deux tiers des 177 pays étudiés dans le cadre de l’indice 2013 obtiennent une note inférieure à 50. Ce classement fait souvent l’objet de vives contestations des pays les plus mal classés qui estiment qu’il ne reflète pas la réalité et n’est fondé sur aucun fait objectif.
Mardi 3 Décembre 2013
Ouestaf News
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